Ne prend-on conscience que par opposition de soi à soi ?
Publié le 25/03/2004
Extrait du document
C'est que toute
expérience possible doit s'accorder avec l'unité de la conscience. Je pense
ce que je pense. C'est toujours moi le même et indivisible. Principe
purement formel, Il ne s'agit pas de savoir si je suis le même en fait, mais
de savoir si je puis me penser autre absolument, ou double absolument. Dès
que je pense que je change, il faut bien que je pense que c'est moi le même
qui change, etc. Cela compris, et il y faudra du temps, on sait a priori
qu'une expérience qui romprait cette unité ne peut entrer dans la
conscience» (Histoire de mes pensées, p. 130).
Le doute et la conscience de soi : Descartes
* Alain prolonge, en un sens, les analyses de Descartes. Dans ces analyses,
le doute apparaît comme le travail par lequel je m'occupe à moi-même, à
toutes les idées reçues que je peux avoir sur ce que je suis, pour percevoir
que je suis précisément ce mouvement d'opposition, cette capacité de refuser
quelque évidence que ce soit, révélée par l'acte de douter. (Lire Descartes,
Méditations, I et II)
■ Cf.
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