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Nait on libre ou le devient-on?

Publié le 12/10/2017

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Baietto Alexis PHILOSOPHIE « Nait on libre ou le devient-on ? » La liberté est le fait de pouvoir accomplir ce que l’on souhaite sans qu’aucun facteur extérieur ne nous y empêche, sans contrainte. Cependant, nous pouvons nous demander si nous naissons avec cette liberté ou si nous devenons libres. Naitre avec cette liberté signifierait que celle-ci soit innée chez l’Homme. En effet la naissance étant l’action désignant le fait d’entrer dans la vie terrestre, cela signifierait que dès notre plus jeune âge, nous serions libres de nos choix ainsi que de nos actions. Par opposition, il y aurait la liberté qui serait en devenir, c’est à ire une liberté qui serait en évolution tout au long de notre vie, il s’agirait en quelque sorte d’une quête. Nous aurions tendance à répondre que nous naissons tous libres, tout comme le clame la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui dit que « tous les Hommes naissent libres et égaux ». On peut donc se demander si cela est possible de naître libre alors que dès notre enfance nous sommes éduquées et notre conduite est dictée par des lois et des conventions. Nous verrons donc si cette liberté peut nous être octroyée à la naissance, ce qui nous amènera à examiner la possibilité que cette liberté est en devenir et nécessite d’être façonnée, mais de ce fait ne serions-nous pas en droit de douter du fait qu’au vue de notre société actuelle, cette liberté peut nous être reprise, ou même que nous la cédons ? Lorsque nous arrivons au monde, nous sommes capables de prendre nos décisions par nous-même. Nous arrivons à penser, à réfléchir de manière autonome, et ce sans que quiconque ne nous y empêche, c’est donc que dès notre naissance nous avons la liberté en droit. Or si la liberté est innée, elle ne s’apprend pas, en effet il n’existe pas de maitre capable d’enseigner ce qu’est la liberté, ni d’élève pour apprendre, c’est donc qu’elle s’apprend selon le principe de la réminiscence. Il s’agit du même exemple que Platon avait illustré au sujet de la vertu dans le Ménon. Cela rejoint le fait que la liberté fait partie intégrante de la condition humaine, cela signifie qu’elle est une partie de l’Homme avant même que celui-ci n’existe, cette pensée rejoint la thèse de Sartre selon sa notion d’existentialisme. En effet, tout comme l’extrait cité précédemment de la Déclaration des Droits de l’Homme, « les Hommes naissent libres », cette citation illustre l’exemple que dès notre naissance nous pouvons être...

« Ce serait donc plus par instinct que le nourrisson pleure parce qu’il a faim et baille parce qu’il a sommeil. La liberté ne semble donc pas être innée, même si elle est bien présente. Cependant, le propre de l’Homme est la parole, en effet celle-ci lui permet de s’exprimer, de partager ses pensées avec ses congénères, mais ne pourrions-nous pas envisager la possibilité que les pleurs d’un enfant ne soit pas simplement un caprice mais plutôt que l’on voit cela comme un moyen de communication ? Cela serait donc en quelque sorte une méthode pour se faire comprendre par le monde extérieur.

Mais l’enfant ne peut continuer de s’exprimer ainsi toute sa vie, c’est pourquoi il est justement nécessaire de faire évoluer cette liberté.

De cette façon il semble s’agir d’une liberté qui est en devenir L’Homme semble donc naître potentiellement libre, il a ainsi accès à une liberté qu’il lui incombe de façonné au fil des âges. En effet, lors de notre croissance, nous commençons à comprendre peu à peu le monde qui nous entoure.

Nous devenons plus intelligents, plus instruits, cela nous permet d’exercer un regard critique sur certains évènements. Nous nous servons ainsi de notre raison afin d’accéder à notre liberté. La raison étant la faculté de fixer des critères de vérité ou d’erreur, celle-ci ne peux déjà être complète à notre naissance, c’est pourquoi celle-ci se renforce au fur et à mesure de notre vie, notamment par l’expérience. L’expérience nous permet de connaitre le comment mais pas le pourquoi d’un phénomène, c’est pourquoi, l’Homme se forge des opinions afin d’apporter une réponse à certains évènements. Cependant ces opinions peuvent être fausses, c’est-à-dire que l’on peut exercer un jugement erroné sur une situation donnée. Dans ce cas, l’Homme est ainsi libre de penser ce qu’il veut, cela pouvant être vrai ou erroné. Mais justement, l’Homme possède une liberté morale.

C’est-à-dire qu’il est libre de choisir ce qu’il met du côté du bien et du côté du mal. Il fait ainsi ses propres choix.

Ceux-ci pouvant être en rapport avec un raisonnement, nous rejoindrions ainsi le fait que la raison est une des principale actrices de notre liberté, mais les choix peuvent aussi être du côté de la passion, en fonction donc de nos envies, de nos sentiments. L’Homme réellement libre, est capable de mettre de côté ses désirs de façon à ce que ceux-ci ne le contrôlent pas, cela est en soit un acte de liberté que de pouvoir choisir d’être libre. Mais le fait qu’il cède volontairement à ses désirs peut aussi être envisagé comme un acte libre. Il est également possible d’accéder à une liberté de corps qui permet d’avoir accès à ses droits.

En effet dans l’Antiquité, il y avait beaucoup d’esclaves, ceux-ci ne naissaient pas libre si leurs parents ne l’étaient pas déjà. Cependant, ils pouvaient « gagner » leur liberté, et celle-ci leur était offerte par leur maître. La liberté semble donc être dépendante de notre statut social. Cependant lorsque nous désirons exercer notre liberté, nous ne le pouvons souvent pas. Notre conduite étant dicté par des conventions et des lois, nous avons à nous en affranchir, afin de faire nos propres choix. Ainsi pour s’en affranchir, il faudrait donc s’y opposer ; cela impliquerait donc une opposition envers l’Etat même mais pourrait ainsi permettre aux Hommes de recouvrer leur liberté..

Cette idée est reprise et défendue par La Boétie.. »

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