Morale « sans obligation ni sanction » ?
Publié le 07/06/2012
Extrait du document
I. Exposé. — Guyau, dans son Esquisse d'une morale sans obligation ni sanction, a repris, d'une manière plus objective encore, les théories de Stuart Mill et de Spencer, et leur a donné une forme nouvelle en les rattachant aux lois mêmes de la vie.
Le principe de la morale, d'après Guyau, ne peut être ni le bonheur général, notion trop vague, trop imprécise, présentant d'ailleurs à l'individu une fin qui le dépasse; ni le plaisir, car (( la recherche du plaisir n'est que la conséquence même de l'effort instinctif pour maintenir et accroître la vie «. Seule la tendance a persévérer dans la vie, « l'instinct universel de la vie « peut fournir à la « science morale « une base positive; cette tendance est « la plus radicale des Réalités et l'inévitable idéal «. Ainsi a l'idéal moral sera l'activité dans toute la variété de ses manifestation s, du moins de celles qui ne se contrarient pas l'une l'autre ou qui ne produisent pas une déperdition notable de force «.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- ESQUISSE D'UNE MORALE SANS OBLIGATION NI SANCTION de Jean-Marie Guyau (résumé)
- ESQUISSE D'UNE MORALE SANS OBLIGATION NI SANCTION. (résumé) Jean-Marie Guyau
- Que pensez-vous d'une morale sans obligation, ni sanction ?
- Que serait une morale sans sanction ni obligation
- Une morale sans obligation, ni sanction ?