Montesquieu: Démocratie et éducation
Publié le 25/03/2005
Extrait du document
La solidarité entre république et vertu tient à la nature même de la république, appelée aussi démocratie pour préciser que tous y détiennent la souveraineté. Privilégiant le bien public (res publica), le gouvernement républicain est le plus conforme qui soit aux exigences de la liberté et de l'égalité. N'ayant à imposer aucun intérêt particulier, il n'a besoin de recourir à aucune violence, ni d'exercer une quelconque terreur (ce qui n'est pas le cas du despotisme). Si par nature la république met sur le même plan tous ses citoyens (égalité) et exclut tout assujettissement (respect de la liberté) elle ne peut vivre, et survivre, qu'en s'appuyant sur la vertu politique, c'est-à-dire l'amour des lois, de la liberté, et du bien public. Mais la question se pose de savoir comment advient une telle vertu - et l'on mesure alors toute la portée d'une bonne éducation.
Liens utiles
- Montesquieu et la démocratie
- Démocratie et éducation de John Dewey (résumé et analyse)
- La démocratie rend-t-elle l'éducation impossible ?
- La formation et l'éducation scientifiques favorisent-elles l'accès d'un peuple à la démocratie ?
- Montesquieu: Démocratie et monarchie