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MÉTHODOLOGIE DE LA DISSERTATION : philo

Publié le 20/02/2022

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« MÉTHODOLOGIE DE LA DISSERTATION : Tout d’abord, nous allons voir ce qu’est la dissertation, puis, nous nous intéresserons ensuite à son corps, c’est-à-dire, comment la dissertation est-elle structurée. Qu’est-ce que la dissertation ? La dissertation est un exercice philosophique qui emmène le rédacteur à disserter, c’est-à-dire à discuter, formuler des thèses, des jugements, qu’on explique et argumente pour les justifier auprès de notre lecteur et formuler des objections qu’on explique et argumente encore.

La discussion se poursuit jusqu’à épuisement des objections. La dissertation a donc pour but d’exposer différentes thèses, idées, qui seraient au final autant vraies l’une que l’autre et donc, qui pousse le lecteur à la réflexion. Comment la dissertation est-elle structurée ? La dissertation se divise en 5 parties que nous allons aborder. LE BROUILLON : Pour commencer la dissertation, il faut faire un premier travail de brouillon, c’est-a-dire noter ses idées en vrac. Avant de commencer, on va inscrire sur notre brouillon tout ce qui nous vient à l’esprit pour ne pas l’oublier.

On va se demander ce à quoi renvoie le sujet dans notre expérience courante, essayer de partir d’exemples pour réfléchir.

Par exemple, pour le sujet « La politique est-elle l’affaire de tous ? » on essaiera d’identifier ce à quoi renvoie le domaine politique.

On pensera au droit de vote ou à un système de gouvernement qui au contraire tend à faire de la politique l’affaire d’une petite élite. Ensuite, il faut travailler les termes du sujet. Premièrement, il faut que nous définissions les termes à l’aide du cours quand le sujet traite directement de l’une des notions du programme.

Il est important de chercher par soi-même une définition des termes si le sujet introduit d’autres termes.

Par exemple, pour le sujet « La spontanéité est-elle une bonne chose ? », on définira la spontanéité comme le fait de se comporter de manière naturelle, en suivant ses impulsions immédiates. Secondement, nous préciserons les termes ou les formules vagues.

Par exemple, dans « La politique est-elle l’affaire de tous ? », le terme « tous » doit être précisé.

Cela renvoie-t-il à tous les hommes quel que soit leur âge ou leur nationalité ou seulement aux citoyens d’un Etat ? Puis, nous identifierons des définitions alternatives des termes du sujet.

Par exemple, pour « La politique est-elle l’affaire de tous ? » on se demandera si la politique est l’organisation générale de la vie collective, y compris hors de l’Etat, ou si elle renvoie à la gouvernance institutionnalisée au sein d’un Etat.

Nous identifierons également des termes proches, mais différents pour faire des distinctions à l’intérieur des parties et cerner la spécificité des termes du sujet.

Par exemple, pour le sujet « La spontanéité est-elle une bonne chose ? », on s’intéressera aux rapports de la spontanéité à la liberté. Enfin, nous analyserons la question du sujet dans sa globalité.

Y a-t-il un sousentendu caché dans la question ? Peut-on entendre la question en plusieurs sens ? Par exemple, pour le sujet « Pourquoi les hommes s’assemblent-ils ? », la question nous invite à. »

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