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methode d'explication du commentaire en philosophie

Publié le 16/12/2015

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Méthode de l’explication de texte Lire ?plusieurs fois? le texte. Numérotez les lignes. Peu à peu, repérez : ­Son ?thème? (le texte porte sur quoi) ­Son ?problème? (à quelle question majeure l’auteur répond­il ?) Cette question peut n’être pas explicite dans le texte, il faut la formuler en remontant aux conditions qui ont présidé à la nécessité d’écrire ce texte et l’écrire de cette manière) ­Sa? thèse? (quelle est la réponse de l’auteur ? Ou s’il n’y a pas de réponse, l’auteur s’explique­t­il sur cette absence ?) ­Les ?idées? ou ?arguments? du texte (il faudra bien restituer la structure argumentative ­ le mouvement du texte ­ les questions, les réponses, les objections, etc…) soyez attentifs à la cohérence du texte (ou à ses décrochages éventuels), retracez la nécessité interne de l’articulation de ses parties, éclairez tel passage par tel autre. ­Les objections, critiques, polémiques?? auxquelles le texte se réfère ou fait allusion, ­Les concepts? ? majeurs du texte: NB: quelquefois il faut “traduire” les idées de l’auteur en concepts spécifiques, plus “modernes”, pl...
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« cette forme, avec ces concepts, ces arguments, etc…?) Le texte doit être clair pour le lecteur (même sans qu’il l’ai lu !).

Il faut donc repérer ses tensions, ses difficultés, ses obscurités, ses contradictions apparentes, c’est à dire ses paradoxes.

Il faut aller au noyau dur de sa résistance.

Restez en surface, faire du survol, de la paraphrase ne sert à rien.

4.

Il faut montrer ce que l’auteur dit vraiment, sans le trahir, en respectant son intention (Qu’on soit d’accord ou non n’est pas le problème la moralité de l’explication de texte, c’est : défendre son auteur ), sa pensée, son raisonnement.

Il faut essayer de tout motiver , même le bizarre et le confus…” Motiver ” s’entend non dans le sens des supporters, mais au sens des philosophes et des linguistes: justifier légitimer, donner la raison d’être (Platon: logon didonai ), fonder en raison, donner du (vrai) sens.

Cela peut se répartir en sens faible et en sens fort , selon les lectures, les interprétations, les explications que l’on donne.

5.

En ce qui concerne l’organisation du devoir, il suffit de composer avec introduction, développement et conclusion.

Le développement doit contenir autant de paragraphes qu’il y a de problèmes sous-jacents, d’idées, de formes argumentatives ou de concepts essentiels, etc…, dans le texte (tout dépend de la nature de celui-ci)...

En principe, on suit la lecture cursive, on prend les choses comme elles viennent (sauf exception justifiée dans l’ordre particulier du texte ça arrive).

Mais il faut grouper les analyses et les explications: par exemple si une idée X se trouve aux lignes 1 4 pour être répétée aux lignes 21 23, inutile quand on en arrive à ces dernières de reprendre l’explication, sauf évidemment s’il y a un ajout, une nuance, une restriction.

6.

De temps à autre, et en conclusion en particulier (plus pratique sans doute), il vous est possible si vous en avez les moyens théoriques (attentions aux bourdes, soyez sûrs de vous !) de prendre quelque distance avec l’auteur, sur tel ou tel point précis, en amenant une objection de vous-même ou d’un autre auteur.

Mais faites court, ne montez pas sur vos grands chevaux, indiquez un problème ou une faiblesse.

En général, les éléments de commentaire sont là non pas tant pour invalider le texte que pour le situer dans une histoire de la pensée, des arguments et des opinions sur tel ou tel problème et donc pour rappeler l’intérêt de la pensée de l’auteur.

7.

En introduction , partez d’une ligne directrice du texte ou bien posez la question à laquelle le texte répond directement.

On doit y trouver son thème, son problème et sa thèse.

Indiquez les raisons de cette question, les intentions de l’auteur, le plan du texte (en résumant ses différents moments: de la ligne x à la ligne Y…) et finissez sur quelques questions couvrant l’ensemble du texte.

8.

En conclusion , après un bref rappel de la question centrale, dites comment l’auteur y répond, avec quels arguments et concepts bien à lui: quelle place vous donnez à ce texte dans la doctrine, quelle est selon vous son importance ? Quel est l’intérêt philosophique de cette thèse, quelle est son originalité ? Bref, quelle leçon en tirez - vous ? 2. »

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