Merleau Ponty phénoménologie de la perception : l'espace
Publié le 27/08/2013
Extrait du document
«
L’homme prend différents points “d’ancrages”, par exemple si c’est l’individu qui
bouge il aura la perception que l’objet face à lui est immobile.
Cela dépend du
mouvement de l’œil.
L’auteur nous montre l’expérience avec le train, on a la
sensation de bouger or c’est le train d’à coté qui est en mouvement.
Ce sont des
instants courts mais qui montre les faiblesses de la perception que l’homme a de son
espace.
Donc si l’homme se situe dans l’espace grâce à ses sens il semble que ce qu’il
ressent s’y trouve aussi par exemple les sensations telles : l’angoisse, la douleur ou
la joie.
On peut réussir à les spatialiser.
L’homme “sain” établit une relation avec
l’espace contrairement aux schizophrènes.
Comme ils sont instables
psychologiquement il est difficile de rendre compte d’une spatialisation.
Ils ne sont
pas dans le même espace, il diffère selon leurs humeurs.
En effet, devant le même
paysage plusieurs sensations peuvent intervenir selon ce qui se passe en lui.
Ils ne
contrôlent pas tout.
Cette perte de contrôle peut se retrouver lors des rêves car c’est
un instant ou c’est notre inconscient qui agit.
D’ailleurs ils sont souvent en rapport
avec des moments de la journée mais ils peuvent tout aussi bien être totalement
hors de tout ce que l’on peut connaître de la réalité.
C’est un instant où l’espace se
libère, une création fournit par l’imagination.
Si l’on ne s’en souvient cela reste des
modulations de notre esprit.
Par la suite, l’auteur expose un cogito bien différent de celui de Descartes.
En effet il
défend que l’idée du “je pense” se situe dans les opérations du corps propre.
Il est un
phénomène interne qui a une perception variable du monde selon l’individu.
L’individu peut avoir une pensée adéquate soit une vision correcte uniquement
lorsque le corps a prise précise du spectacle.
Mais cela est rare et la plupart du
temps elles sont inadéquates.
Percevoir c’est se rendre compte de ce qui nous entoure afin de se situer dans
l’espace grâce aux expériences de nos sens.
Réflexion personnelle :
Il me semble naturel de se mettre en situation et de faire des expériences avec nos sens
pour se rendre compte qu’on voit l’espace dans lequel nous évoluons selon des normes
dictées depuis très longtemps.
Toutefois comme l’auteur le dit chacun perçoit selon sa
vision et elle peut être déformé d’une part parce que chaque individu est différent mais
aussi selon les déformations de vue que l’on peut avoir tel la myopie ou les daltoniens.
L’espace est donc défini de toute évidence même si chacun a son interprétation on se
doit de voir pareil pour avancer dans la même direction..
»
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