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Mercredi, 12 juin 2 NON A LA MESURE ACTUELLE !

Publié le 03/04/2020

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Mercredi, 12 juin 2 NON A LA MESURE ACTUELLE !!!! Pendant que le pays coule, que tout va de travers et dérive, telles que l’économie, la politique, la santé, l’éducation, l’on trouve encore, malheureusement, des mesures injustes qui émanent de la manipulation du droit positif par le gouvernement. Dans ces conditions, existe-il encore au Gabon ; le droit positif crédible et digne de foi ? Autrement dit, le Gabon est-il vraiment un Etat de droit ? Telle est la question qui ne cessent de se poser tous les étudiants, observateurs politiques et les gabonais, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest. A en croire à ce qui se dit, apparemment tout n’est plus que faux- semblant. C’est également en observant le comportement et l’attitude du gouvernement sur la mesure récente par rapport aux bourses d’études qui dit : « plus de bourse pendant la période des vacances ; nouveaux bacheliers tout comme les anciens auront droit aux bourses dès le mois de la reprise des courses (…) la bourse des nouveaux bacheliers qui n’a pas été donnée au complet… », qu’il m’est venu l’idée d’écrire ces lignes , que d’aucuns traiteront peut être de provocatrice, dans le seul et unique but de rappeler aux uns et aux autres la place, le Devoir , l’Obligation et la responsabilité qui sont les leur à l’égard de cette jeunesse qui a tout perdu, qui paye le prix le plus lourd à cause de leur bêtises, aussi de leurs incuries et cupidité, pour se vautrer dans la concussion. Les étudiants gabonais ne sont pas dupes. Ils savent ce qui se passe, ce qui se trame dans leur dos. Sauf qu’ils ne sont plus écoutés, qu’ils n’ont plus droit à la parole, au risque de se faire massacrer, une fois de plus ! En effet, ils savent qu’ils ont, en face d’eux une nouvelle générat...

« peuvent y parvenir et y avoir accès que les courtisans.

Cependant, la pire des humiliations qu’on puisse faire subir à une nation soit disant indépendante, démo cratique et souveraine, c’est de lui impos er des lois (mesure) iniques.

Ou est alors le régime démocratique ou le savoir que l’on prône à l’Université Omar Bongo ? Et dans ce tte ordre d’idée, le pire ennemi de l’esclave , c’est « l’affranchi », l’exécuteur impitoyable de ce que son maître ne peut et surtout ne veut accomplir de ses propres mains. A l’adresse donc de notre gouvernement, de nos juristes, hommes de droit et aux politologues et même aux « présidents » de la mutuelle de l’Université Omar Bongo, j’ai simplement envie de dire : « Ne vous reniez pas : Redressez -vous ! S’il y a lieu de mourir de faim, il vaut mieux la subir dans l’honneur, avec l’honneur, aux côtés des étudiants et élèves, l’avenir de demain, cette jeunesse sacrée comme le dis ait le défunt Omar BONGO ONDIMBA .

Ne tombez pas dans l’infamie de la déchéance morale et politique sous prétexte d’œuvrer pour l’ amélioration des conditions d’apprentissages de s étudiants , de déboucher de la crise actuelle, alors que tout le monde sait que vous agissez non pour le bien des étu diants, l’avenir de demain mais pour vos ventres, votre égoïsme, cupidités et vos proches dans une dictature coréenne.

En ce sens, ce n’es t que l’expression de la diplomatie du ventre ou le déni de la justice.

En effet, j’appelle la diplomatie du ventre, cette politique « frança fricaine » de la prédation et de domination esclavagiste sur fond de génocides, de crimes contre la jeunesse gabona ise. Ne sous -estimez pas ce peuple (étudiants) qui a ses yeux rivés sur vous.

Ne pensez pas qu’il ne sait rien ou ne voit rien car, ce serait vous tromper sur lui.

Ainsi, il est encore temps de vous ressaisir.

En ce sens, les étudiants longtemps brim és, longtemps maltraité s, longtemps torturé s, long temps martyrisés et qui n’attendent plus rien de personne, finissent toujours par se révolter.

Ce jour -là, plus rien ni personne ne pourrai t le contrôler, il s’en prend d’abord à l’objet réel de ses malheur s avant de se retourner, si nécessaire, contre ses propres leaders.

Ne l’oubliez surtout Jamais. UNE AUTRE FORME D’EXTERMINATION DES ETUDIANTS : AVENIR DE DEMAIN Dans le cas du Gabo n, ce n’est pas un secret pour personne aujourd’hui, la situation politique, économique et sociale qui ravage ce pays sans que personne ne bouge, ne dit mot au niveau de la communauté internationale ( ONU -UE -UA), renferme un autre aspect plus précieux, plus destructeur et ravageur.

Cet aspect, indolore et incolore, est celui qui prive les étudiants voués à l’extermination d’a ccéder au savoir, à l’éducation, à la culture et à leur bourse convenablement.

La violation des loi s, de toutes les lois qu’un q uelconque État souverain puisse s’ octroyer , la première est la constitution.

Dès lors que celle -ci est violée, souillée, foulée aux pieds par ceux -là même qui l’ont promulguée ou imposée à la Nation entière, la notion de l’ État n’a plus de raison d’être.

I l cesse d’exister.

Dans ce cas, le gouvernement et le président, et par extension « les présidents » de la mutuelle, même démocratiquement élu, deviennent des fant ômes, et l’anarchie s’installe .

Dans la plupart des cas, l’arbitraire se substitue à l’État et les truands ou les aventuriers à l’instar de MAKAYA « président de la mutuelle « » s’accaparent le pouvoir, incarnant l’État et agit en son nom ! Créant un poste auprès du gouvernement afin d’être au service de l’État qui selon Nietzsche « l’État est le plus froid de tous les montres froids », prévu nulle part dans sa. »

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