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Matinée philo 2 : Définir l’être humain, Francis Wolff.

Publié le 06/12/2022

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« Matinée philo 2 : Définir l’être humain, Francis Wolff. Au fond question qui ne regarde pas que du côté de l’histoire de la philo, mais qui touche à tout type de philo. Kant : qui puis-je savoir que dois-je faire et que puis-je espérer. Est-ce qu’on peut le définir ? Définir : pas comme un mot dans le dictionnaire.

On suppose que la chose a une essence fixe et définie. Notre époque semble rebelle aux définitions qui sont normatives. A la mode de dire que la distinction homme animale est contestée. Cette question parait presque moralement incorrecte à notre époque. Cette époque s’oppose à toute la modernité et encore plus à la pensée antique : 3 types de Zoas. - les hommes au centre qui sont mortels et rationnels. - les dieux immortels et rationnels - les animaux : mortels et irrationnels. Définir = montrer les limites de l’humanité.

L’homme n’est ni un dieu ni une bête. Aujourd’hui tous les zoas (sauf les dieux) sont le fruit de l’évolution naturelle.

Un vivant s’adaptant à son milieu.

Même à l’intérieure de cette théorie, il faut concéder la particulrité de homo sapiens - disparition de toutes les espèces du genre homos.

(Les bonobos = lointains vcousins) - seule espèce qui s’est adaptée à tous les écosystèmes de la planète - 2 évolutions : le phénomène de l’hominisation (adaptation permanente de l’espèce à l’environnement).

Et par ailleurs s’ajoute l’humanisation culturelle qui ne cesse de transformer l’homme (= caractère cumulatif de la culture). A cette acculturation on doit l’extraordinaire variétés des stes humaines. La question de la définition est une question logique qui n’est pas simple. Distinction définition et le propre de. Cette pratique de la définition vient de l’Antiquité. Aristote = 4 types de prédicas selon le fait qu’il répond ou non à la question de l’essence. 1 : touche les sens. 2 : propre au sujet.

(même extension).

Tous les hommes et seuls les hommes. Le genre est essentiel mais n’est pas coextensif au sujet. Ex : l’homme est un animal, mais tous les animaux ne sont pas des hommes. Définir un être = trouver son genre prochain, puis la différence spécifique. -> l’homme est un animal qui se différencie des autres par certaines caractéristiques. Si on revient à la question : de genre prochaine en genre prochain, on arrives à des genres de plus en plus généraux. C’est quoi un être vivant ? Expérience 1. Lui mettre à côté des êtres qui ne sont pas vivants. « Le chat a fait du chat avec du non-chat.

» Expérience 2. « les chats ont fait des chats ». => être capable de reproduire en lui-même sa propre substance, capable de produire hors de lui-même d’autres semblables à lui. C’est un animal : c’est quoi ? Les biologistes ne sont pas d’accord. Déf.

Grossière : un vivant mobile et hétérotrophe.

(se nourrit de substance qui appartient aussi au vivant) Si un animal est mobile c’est car il dispose d’un système d’information et de réaction pour accomplir métabolisme ou reproduction. Un animal n’est pas distinst d’un robot qui dispose lui aussi d’un système d’infos et d’un système de réaction. Nous sommes des automates.

La conscience ne rentre pas dans la plupart de nos gestes, mécaniques. Argument de la conscience : h° = animal conscient.

Pour Descartes la conscience est le propre de l’homme (il n’emploie pas ce terme). Cf.

Texte des principes de la philo.

Il parle de penser. Dans le texte latin le terme conscience apparait mais il signifie plutôt connaissance. Le mot contiencia apparait pour la première fois vers les années 1700 dans une traduction de l’Essai sur l’entendement humain de John Locke. Descartes fait donc de la pensée le propre de l’homme : union très étroite de l’âme (pensée) et du corps. Penser c’est raisonner, comprendre, imaginer et sentir. -> dans sentir l’idée de conscience apparait comme le plus dépendant du corps. Etre conscient : capacité d’avoir des expériences (« de sentir quelque chose).

En ce sens très modeste.

Un être qui n’a pas de conscience n’éprouve pas de douleur face à un danger. En ce sens là l’être humain n’est pas le seul être conscient.

On ne peut pas vraiment dire quels animaux.

L’immense majorité ne le sont pas car ce sont des insectes.

Sur la conscience animale impossible de savoir ceux qui éprouvent qq.

Chose. Ce que les anglais appellent sentiens = conscience dite phénoménale : celle que j’éprouve entre veille et sommeil : sensations extrêmement vagues difficiles à caractériser. Le monde extérieur offre l’expérience de la valeur vitale et de leur milieu aux animaux.

On a du mal à distinguer la part informative, toutes ces performances sont des possibilités d’action. Aussi expérience interne de certaines de leurs propres impulsiosn.... »

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