Marxisme et freudo-marxisme

« les contradictions internes des choses : second degré de la connaissance ; d) le premier degré de la connaissance permettait de porter des éva:luations pratiques (pour emprunter une distinction à Max Weber), mais des évaluations pra­ tiques immédiates, les phénomènes c agissant sur les organes des sens des membres du groupe d'enquête :.

(autrement dit, le groupe d'enquêteurs est, dans un premier stade, analyseur de la situation).

Au second degré de la connaissance, le groupe d'enquêteurs devient analyste, il n'est plus une caisse de résonance, un cerveau enregistreur, mais un appareil constructeur de concepts.

ll peut alors porter des évaluations logiques.

e) il est un troisième degré de la connaissance, que Mao assimile au premier car en tant que connaissance il est la conséquence de la conceptualisation, mais sur un autre plan il est passage à l'action, à la pratique : c'est le degré des jugements et des conclusions de l'en­ quête .

Le jugement de l'équipe d'enquête concerne la politique menée à Yenan vis-à-vis du Japon.

La conclu­ sion touche à la manière dont est menée .

cette politique, à l'adéquation des moyens par rapport aux objectüs.

L'implication des enquêteurs dans l'objet étudié est sou­ lignée par la formule : c S'ils sont.

..

partisans de l'unité pour le salut de la nation, ils pourront ...

tirer la conclu­ sion suivante.

:.

Mao formule comme suit cette conclu­ sion : « Le front uni national contre le Japon peut réussir.

:.

Ici, on constate un retour aux évaluations pratiques, mais par le détour des évaluations logiques.

La connaissance pratique, de laquelle part le processus de connaissance rationnelle, et à laquelle il retourne, n'est plus a priori; elle ne concerne plus l'extérieur des choses, mais la manière de les transformer, et de les connaître en les transformant.

En effet, selon Mao, et conformément à toute la tradition marxiste, c quiconque veut connaître un. »