Marx L'abeille et l'architecte
Publié le 20/02/2015
Extrait du document
«
abstrait et général de « prime abord ».
En effet, l’homme apparait comme une
puissance naturelle, une puissance donnée par la nature, innée qui agit sur
d’autres forces naturelles.
Ce qui est un paradoxe puisque l’homme s’oppose à
la nature.
Le fait que Marx renvoie l’homme à une force naturelle est en
opposition à ce qui est construit.
La nature n’a pas encore subit d’intervention,
aucune transformation.
Par conséquent, elle s’oppose à la culture qui désigne
toute activité qui ajoute quelque chose à la nature en la modifiant.
La culture
renvoie au début à l’agriculture puis par extension à la culture du corps, le
culturisme et enfin à la culture de l’esprit, à quelqu’un qui est cultivé.
« L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance
naturelle » La nature apparaît à la fois comme une résistance et une ressource
pour le travailleur.
On voit apparaître comme un combat entre l’homme et la
nature.
Elle est résistante dans la mesure où elle a ses propres lois qui ne se
laissent pas dompter facilement.
Par conséquent, l’homme doit d’abord se
soumettre à la nature avant de la soumettre à son projet.
En outre, se soumettre à
la nature c’est la connaitre.
Par exemple, un agriculteur doit d’abord connaître
les saisons avant de cultiver la nature et avoir le fruit de son travail.
Pour cause,
c’est de la nature que le travailleur tire des produits qui sont nécessaires pour
satisfaire ses besoins.
« Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains il les
mets en mouvement afin de s’assimiler des matières en leur donnant une forme
utile à sa vie ».
Marx explique ensuite comment l’homme va contrer les forces
de la nature.
En effet, il est aussi doté d’une puissance naturelle, une puissance
qui réside dans son corps.
En effet, il existe un lien entre les gestes, le corps du
travailleur et son travail, la nature.
Par exemple, dans le travail manuel, il existe
une dimension physique avec la répétition des mêmes gestes, la concentration,
ou l’imitation.
L’homme va alors s’approprier des matières pour les rendre utile.
Il utilise son corps et ses facultés mentales pour transformer le milieu naturel
afin de répondre à ces besoins d’être vivant.
Cette transformation utilitaire des
milieux permet de ce répondre à ces besoins.
Dans ce sens, le travail répond aux
besoins vitaux qui s’opposent à l’art qui est un besoin désintéressé.
Par exemple,
le sculpteur en transformant la pierre, représentant la nature, la dompte et donne
forme à cette matière naturelle, il s’assimile cette matière pour en faire la sienne
mais ça ne répond pas à des besoins vitaux.
En revanche, l’agriculteur travaille
la terre dans le but de satisfaire ses besoins.
« En même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et
la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y.
»
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