Marx et la division technique du travail
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
«
de détail ».Enfin, il illustre cette opposition par deux exemples : il compare un corps de métier allemand à la manufacturehollandaise, ainsi que le faiseur d'épingles de Nuremberg à la manufacture d'épingles anglaise.
Dans une troisième partie, Marx interprète la description et l'explication qu'il nous a faites auparavant.
Il conclutalors sur l'origine de la manufacture, qui est, selon lui, double.
Il explique que la division du travail s'est introduitedans deux anciens modes de travail, qui étaient différents, et que cette division du travail les a fait évoluer dans lesens de la manufacture qu'il décrit précédemment.
En premier lieu, il décrit brièvement la forme d'organisation dutravail qu'il ne nous a pas présentée dans la première partie.
Il s'agit d'une coopération d'artisans, qui ont desmétiers divers, qui travaillent dans le même atelier, et effectue chacun leur spécialité sur le produit fini.
On peutprendre comme exemple la construction d'un carrosse où la coopération d'artisans inclurait le tailleur pour les sièges,le fabriquant de roues, le peintre…Marx explique que la division du travail, dans ce mode d'organisation,consiste en la désagrégation et la simplification des étapes du produit fini.
Les artisans perdent l'étendue de leurmétier.
Leur savoir faire, qui était alors essentiel, s'est transformé en une action simplifiée et répétée.
En secondlieu, il reprend la forme qu'il a développée plus haut : au départ, c'est une coopération d'artisans, qui devientensuite une multitude de « travailleurs parcellaires ».
La manufacture a donc, selon lui, une double origine.
Oncomprend à présent l'organisation du texte.
Après avoir décrit les faits, Marx rappelle les deux formes de division dutravail, et conclut sur la double origine de la manufacture.Il souligne en dernier point que quelque soit l'origine, lerésultat est identique : ------------------------ L'extrait n'est pas une critique directe du capitalisme, mais on peut quand même noter un certain parti pris del'auteur.
On peut notamment noter dans la dernière phrase du texte une légère critique de la manufacture.
Marxnous rappelle ici que les membres sont des hommes.
Selon lui, le côté humain serait alors mis de côté ? Il sous-entend ici qu'avec l'apparition de la manufacture, les hommes sont réduits à l'état de machine.
On note égalementque dans cette nouvelle manière pour l'homme de travailler, Marx souligne l'aspect répétitif et individuel, qui rejointle mode de fonctionnement d'une machine.
Aussi, dans la deuxième partie du texte, on peut noter que Marx segarde bien de nous énoncer les « avantages particuliers » de la division du travail.
Il ne met pas en avant lesbienfaits que pourraient apporter la manufacture.
Marx nous décrit précisément le passage d'un mode de travail à une autre par la division de celui-ci, qui est selon luià l'origine de la manufacture.
Le texte semble n'être qu'un constat et une simple interprétation.
Cependant, ondevine l'opinion de Marx à propos de la manufacture, notamment sur ses bienfaits.
Il n'introduit pas encore la notiond'aliénation du travail, mais rappelle tout de même la dimension humaine qui lui semble essentielle.
On peut se douterque ce constat va être à l'origine de toute la théorie marxiste.
Sujet désiré en échange : spinoza, droit de nature.
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