Martin Frobisher
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
1535-1594
L'entêtement admirable avec lequel les navigateurs de l'Europe, pendant plus de trois siècles, sont venus briser leurs navires sur les murailles de glace du Pôle, pour aboutir finalement à l'exploit d'Amundsen, s'expliquerait mal si l'on ignorait le raisonnement que pouvaient tenir les navigateurs anglais du XVIe siècle. La terre étant devenue indiscutablement ronde et l'Amérique opposant son écran à la navigation vers les terres fabuleusement profitables de l'Asie orientale, rien n'était apparemment plus simple que de passer par le nord : il fallait une route courte et facile, nulle n'était plus aisée que cette route du nord qui existait, d'autant plus sûrement que la Sibérie manquait en majeure partie sur les cartes et que la Chine allait, au nord, à la rencontre d'une Amérique encore inconnue. Eût-on douté, des voyageurs avaient vu l'entrée du passage ; ces culs-de-sac de glace dans lesquels Hudson, Franklin, Ross et bien d'autres allaient bientôt perdre leurs bâtiments.
Lorsque Frobisher partit, en 1576, de Deptford vers l'ouest, il inaugurait la série des "Voyages à la recherche du passage du Nord-Ouest", voyages qui hanteront, à travers tous les espoirs et toutes les désillusions, l'Angleterre du XVIIe au XIXe siècle.
Liens utiles
- Martin Frobisher 1535-1594 L'entêtement admirable avec lequel les navigateurs de l'Europe, pendant
- Frobisher, sir Martin Frobisher, sir Martin (v.
- C. E. 4 août 1905, MARTIN, Rec. 749, concl. Romieu (S. 1906.3.49, note Hauriou; D. 1907.3.49, concl. Romieu; R. D. P. 1906.249, note Jèze)
- problème Madame Martin achète 12 litres de jus d'orange à 10 F l'un, et 1 litre de jus de pamplemousse à 14 F.
- Travailler sur les nombres de 0 à 89 Découvrir Les timbres de Martin o Consigne a.