MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE Karl Marx, 1848 : BOURGEOIS ET PROLETAIRES

« Karl Marx - MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE(Première édition: Londres, 1848)Extraits: p.19 à 34 (Edition 10/18, 1962) Chapitre 1: BOURGEOIS ET PROLETAIRES L'ouvrage de Karl Marx et de Friedrich Engels est, comme son nom l'indique, un manifeste visant à clarifier et rétablir la vision souvent éronnée ducommunisme.

Ils fixent à la fois dans cette oeuvre, les principes et les projets du communisme.

Dans le chapitre 1 "Bourgeois et prolétaire", les auteursremettent en question l'ordre des classes sociales de l'histoire.

Nous étudirons l'extrait choisi de ce chapitre en suivant la pensée et les idées de l'auteur dansl'ordre proposé par le texte. Il est avant tout, bon de rappeller que pour Marx, il y a depuis toujours eu une lutte des classes: "L'histoire de toute société jusqu'à nos jours est l'histoire de lalutte des classes".

Mais l'auteur s'attaque dans ce premier chapitre à deux classes en particulier, celles de la bourgeoisie et du prolétariat.Ainsi il nous explique en premier lieu, l'origine de la bourgeoisie.

Pour Marx, ce sont les serfs du Moyen-Âge qui "engendrèrent les bourgeois".

C'est avec ladécouverte de l'Amérique, le temps des colonies et la révolution industrielle qu'une révolution d'ordre plus général a été provoquée et qu'ainsi, la société féodalese soit écroulée.

En élaborant l'histoire de la bourgeoisie, Marx et Engels souhaitent dégager les caractéristiques de cette classe.

Dans cet extrait, il semble s'endégager deux tout particulièrement. Tout d'abord, c'est le rôle révolutionnaire de la bourgeoisie.

En effet, pour les auteurs, la bourgeoisie moderne est le résultat d'un long processus dû aux progrèspolitiques, industriels et commerciaux notamment.

C'est à la naissance de la capitalisation, dûe à la découverte de l'Amérique, que le développement ducommerce, de la navigation, des voies commerciales ont agit sur l'extension de l'industrie et ainsi, à l'accroissement des capitaux.

La révolution industrielle adonc profité d'abord aux bourgeois et leur système capitaliste, qui sont désormais souverains politique.

Pour Marx, le gouvernement n'est qu'un comité qui gèreles affaires de cette classe bourgeoise. C'est aussi une révolution puisque cette bourgeoisie a détruit un système féodal établit depuis des siècles.

De puis, selon Marx, la classe bourgeoise en imposantson puissant système capitaliste, a relégué les professions dîtes "vénérables et que l'on considérait avec un saint respect" à de simples salariés, prolétaires.Cependant, ce rôle révolutionnaire n'est pas la seule caractéristique de la bourgeoisie reconnue par les deux auteurs. En effet, Marx reproche à la bourgeoisie sa volonté de vouloir s'imposer, elle et son système capitaliste, au monde; ainsi que son désir de surproduction.

Eneffet, nous voyons dans ce chapitre, que la bourgeoise est la cause de la destruction des industries nationales.

Les industries exploitent des produits du mondeentier pour une consommation internationale.

Il y a donc un besoin de créé.

Marx décrit ici la fin de l'autarcie et la naissance de l'interdépendance des nationspour des biens aussi bien physiques qu'intellectuels.

Ces deux caractéristiques sont cependant liées puisque c'est grâce à cette volonté de surproductionqu'aboutissent une révolution des moyens de productions.

Marx montre que cette puissance bourgeoise ne fait donc que s'accroître au fur et à mesure de cesévolutions.

Il semble donc évident que cette classe bourgeoise continue de dominer la classe prolétaire.

Pour la bourgeoisie, les prolétaires ne sont que des"forces de production", des outils de cette production. Le mode féodal ne convenant plus aux forces de productions, il y avait donc une nécessité de changement.

Cependant, Marx assiste à l'édification de labourgeoisie et à sa suprématie économique et politique qu'il critique vivement.

Marx, via ce chapitre, cherche à provoquer une prise de conscience chez la classeprolétaire afin de déclancher une révolution qui pour lui ne peut être que bénéfique.

Pour Marx, cette révolution est nécessaire pour une société égale.. »