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Magritte La condition humaine

Publié le 05/02/2017

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Magritte (1898-1967) est un artiste Belge surréaliste. Il intègre le groupe 7 Art qui lui fera découvrir le cubisme, puis le groupe Correspondance qui fera du surréalisme ce pourquoi il est connu. Le mouvement « vise à libérer la création de toute contrainte et de toute logique. » et comme nous  le montre ce tableau, comme dans beaucoup d’autre que Magritte a pu faire, il joue avec nos perceptions. Ici le tableau se confond avec le paysage. Magritte créait un jeu avec le spectateur. Il nous trompe, et d’une certaine manière il nous met en garde. Nous ne pouvons pas nous fier aux images. Nous sommes face à une représentation de la réalité, et face à ce que nous pouvons percevoir de cette œuvre. Il créait une illusion. Sommes-nous réellement en train de regarder ce qui est réel ? Il joue avec les codes de l’imitation. Il ne se contente pas juste d’imiter le réel, il le transforme pour nous tromper, nous spectateur de son œuvre. Il créait un trompe l’œil. Il joue avec nos perceptions en mélangeant le réel et la représentation. La Condition humaine est une série de trois tableaux, cependant l’artiste a fait de sa spécialité « de tab...

« l'on dispense à l'âme ».), éducation et culture. Nous tous, les hommes, sommes emprisonnés et enchainés sans pouvoir tourner la tête et condamnés à regarder ce qui se projette sur la paroi devant nous.

Dans notre dos, une route avec un muret et un feu.

Des marionnettistes masqués par le muret font dépasser des objets qui forment, à l'oeil de l'homme attaché, des scènes.

Nous ne voyons que les « images », les « ombres » de ces choses, c'est là tout notre réel.

Deux fois distant des êtres, et telle est l'allégorie de notre condition humaine.

La double distance est donc les ombres d'images. C'est donc hors de cette caverne que nous allons découvrir le réel, le vrai, l'être.

Il sera certes difficile pour lui de regarder le soleil car il sera ébloui, mais c'est ce que les personnes du « dehors » appellent ça le « vrai ».

Une fois qu'il aura réussit a voir son environnement tel qu'il est, les formes, la lumière, ce prisonnier est délivré, il devient alors philosophe.

Mais c'est une fois que le philosophe est habitué à cette lumière qu'on le force a rentrer dans la caverne pour que la République se forme.

Mais en bas, il ne voit plus rien, tous les autres rient de lui et le tuent comme les Athéniens font mourir Socrate. L'allégorie est claire : la grotte et la prison, c'est le monde visible, notre monde ici et maintenant : la délivrance de la montée, l'anabase de l'âme vers le monde intelligible des idées, qu'éclaire comme un soleil.

Nous sommes les prisonniers du sensible, comme les prisonniers de la caverne sont ceux de l'image. Tout l'enjeu de la République est donc de nous convertir par l'éducation : enseigner à se tourner vers la vraie lumière, par contrainte s'il le faut.

Il faut pour cela former le philosophe, afin de le faire monter jusqu'à la lumière. Magritte a donc peint la caverne dans plusieurs tableaux intitulés La Condition humaine.

L'exposition en présente un certain nombre, dont une grande partie portant un autre titre, non moins révélateur.  Ici on y retrouve quelques éléments-clefs : grotte, lumière du feu, images d'objets.

Le feu est plutôt latéral, la paroi qui fait face, au lieu d'être un mur, compact écran de projection, est ouverte sur le dehors, au lieu d'ombres projetées sur la paroi se trouve un tableau, entre le dedans et le dehors il n'y a aucun prisonniers.

On ne peut pas s'y tromper, il y a là plus qu'une allusion, quelque chose comme une allégraphie démultipliée de l'allégorie.

Magritte est donc ici le philosophe, il décrit avec la plus grande exactitude. »

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