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L'unité du genre humain n'est-elle pas entravée par la pluralité des cultures ?

Publié le 02/11/2011

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Notre monde est peuplé de nombreuses cultures toutes aussi variées et disparates les unes que les autres, qu’elles soient primitives, tribales ou développées ; elles ont toutes des spécificités internes et externes qui sont comprises et intégrées de manière différentes dans chaque société. Néanmoins, une telle variabilité, une telle différence entre les cultures semble parfois si grande que l’on peut douter qu’une harmonie, une union commune entre les hommes puisse naître et perdurer. C’est pourquoi, l’on peut se demander si « l’unité du genre humain n’est pas entravée par la pluralité des cultures ? «.

En effet, y a t-il nécessairement une incompatibilité entre la multiplicité des différentes cultures et l’unité du genre humain ? Ou bien n’existe-t-il pas la possibilité d’une cohésion de l’humanité à travers la pluralité des cultures, dépassant ainsi l’apparente contradiction des deux concepts antagonistes d’unité et de pluralité ? Autrement dit : dans quelles conditions la pluralité des cultures ne fait pas obstacle à l’union de l’humanité ?   

« une unité humaine.

Cela va à l’encontre de son évolution intellectuelle.

Est-ce que aujourd’hui l’homme a évolué et admet qu’il est égoïste mais respecte les valeurs d’autrui ? Ou bien il n’y arrive pas car il y a un obstacle qui lui empêcher de considérer cela ? Serai ce la société ? Il est vrai que l’homme est perverti, dénaturé par la société qui créer le vise en lui et développe des désirs négatifs, de mauvais penchants et éloigne l’homme de son origine primaire.

En effet c’est ce que soulève Rousseau dans « Discours sur l’origine et les fondement s de l’inégalités parmi les hommes ».

Selon lui la nature de l’homme a été perdue.

La culture n’a fait que dénaturer l’homme et l’a rendu pire qu’avant.

Ainsi il n’a finalement rien gagné en vivant en société car il est mené par le désir d’avoir les honneurs par toute sorte de passion qui ne sont pas issue de sa nature.

C’est donc comme cela qu’il favorise son égocentrisme.

L’homme va faire tout pour arriver à ses fins personnelles, pour assouvir ses désirs et avoir le pouvoir.

Pour l’amour de soi et non pas par pitié il va engendrer des causes multiples qui lui apporteront quelque chose peu importe se qu’il advient d’autrui.

Ainsi quand il n’aura pas les circonstances de favoriser son ego, il les créera.

La vie sociale va changer sa nature et cela introduit des inégalités parmi les hommes et ainsi nuire à l’unité du genre humain.

L’exemple de Staline à la mort de Lénine le prouve.

Après la mort de Lénine, Staline exerce déjà une autorité considérable alors Lénine redoute le c livage entre Staline et Trotski, qui pourrait mettre à mal le Parti.

Après la mort de Lénine, Staline empêchera la publication du « testament de Lénine », dans le post-scriptum celui-ci affirmait son hostilité à l'égard de Staline et préfèrerait un autre dirigeant qui était à cette époque, Trotski.

De plus Saline va aller jusque évincer Trotski du gouverne ment.

Cela montre bien jusque où l’homme peut aller pour arriver à ses fins personnelles.

Cependant, si la multiplicité des cultures faisait rée llement office de barrière à l’unité du genre humain, alors il n’y aurai pas une si grande expansion et domination de la race humaine sur terre.

Car pour qu’il y est une somme aussi considérable d’individus et de cultures différentes, il faut nécessairement qu’il y est union aussi bien physique qu’intellectuelle ou spirituelle entre les multiples cultures, il faut qu’il y est un mélange intra et extra culturelle.

La variété des cultures n’est-e lle pas alors à l’origine du genre humain ? L’homme a le pouvoir de construire le sens de son existence, il n’y a pas un plan construit à l’avance que l’homme devrait suivre.

Il va pouvoir définir libreme nt son existence en faisant des projets, il va ainsi pouvoir construire son propre avenir en faisant des choix.

Ce projet va être individuel mais il va avoir une portée universelle car tout le monde va pouvoir le comprendre.

Ainsi on peut donc concevoir que l’unité du genre humain n’est aucunement entravée par la pluralité des cult ures car elle caractérise l’espèce humaine.

En effet l’homme est avant tout un homme sociable.

Son évolution nous le prouve : pour survivre il a commencer à former un clan, avec certaines règles, certaines cond itions, notamment quand notre ancêtre Homo Sapiens chassait le mammouth.

N’avait-il pas usé de son ingéniosité de supériorité en nombre pour subvenir à sa faim ? N’est-il pas, comme le disait Aristote un animal politique ou n'est-il pas immédiatement engagé dans des liens sociaux comme l'abeille dans la ruche ? L’homme a besoin de vivre en sociét é pour accroître sa force et avoir un avantage sur les autres espèces.

S’il n’avait pas se besoin, comment expliquait le fait que nous sommes aujourd’hui, 6 932 415 000 d’humain ? On peut répondre a cela comme l’a fait Rousseau dans « Du contrat social ou Principes du droit politique » : "C'est la nature qui subitement est devenu inhospitalière : elle a poussé les hommes a s'unir pour lutter contre les dangers".

Rousseau traite donc de l'origine de la société, on peut donc distinguer deux sections : La société naturelle (le second état de nature).

Cette société naturelle est marquée par trois étapes : -les commencements : les hommes pressés par un nature devenu hostile commencent a s'associer momentanément et font les premières inventions techniques (ils connaissent le feu).

-"la société naissante", les hommes, sans être soumis à des lois, ne sont plus dispersés, ils construisent des abris, ce qui permet l'établissement des familles.

Ce fut là "l'époque la plus heureuse et la plus durable".

-"l'état de guerre", la découverte de la métallurgie et de l'agriculture fit apparaître la division du travail, de la culture des terres, s'en suivit leur partage, et de ce pa rtage l'inégalité.

"La société naissante fit place au plus horrible état de guerre".

La société civile : l'état de guerre rendit nécessaire l'ét ablissement des lois ; le riche ayant le plus a perdre, proposa aux autres des règlements de justice : les hommes vont être dupés, mystifiés, ils vont accepter le pacte d'association, les lois et le gouvernement.

Ainsi on s’aperçoit, qu’aujourd’hui l’histoire nous a montré que l’humanité se reflète dans la grande diversité des cultures : l’individu est changeant dans ses émotions dans ses modes de pensées.

Mais aussi intérieurement comme nous le montre la science : nous avons tous un e grande diversité génétique.

Nous constatons aussi une pluralité des groupes ethniques et sociaux.

Par conséquent notre constat nous amène à dire que cette pluralité nous rend compte de la spécificité du genre humain.

En effet, c’est dans la culture que se développe pl einement la raison, ce qui distingue l’homme dans l’animal.

On peut donc observer des différences de cultures comme avec le langage.

En effet les hommes se. »

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