Lucrèce: Livre II de De natura rerum, (de la nature des choses)
Publié le 27/02/2008
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« Il est doux quand la vaste mer est soulevée par les vents d'assister du rivage à la détresse d'autrui ; non qu'on trouve un si grand plaisir à regarder souffrir ; mas on se plait à voir quels maux vous épargnent » Livre II de De natura rerum, (de la nature des choses), LucrèceAu début du livre II de De natura rerum, (de la nature des choses), Lucrèce formule cette idée paradoxale : on éprouve un certain plaisir face à la détresse d'autrui qui est produit de ne pas partager sa souffrance. Face à la détresse d'autrui , la réaction spontanée courante est de souffrir avec lui, ce qu'on appelle à la lette de la compassion, ( souffrir avec) : dans le malheur plus que dans le bonheur, nous éprouvons de la sympathie pour autrui (ce mot est l'équivalent grec de compassion). Or si la compassion provient du sentiment de ressemblance avec autrui, c'est-à-dire le fait de traiter autrui comme un autre moi, il semble que le plaisir décrit par Lucrèce provient par opposition du sentiment de la différence entre autrui et moi. Comment expliquer alors ce manque de compassion face à la détresse d'autrui et quelle est la nature exacte de ce plaisir ?
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