L'oisiveté est la mère de tous les vices mais aussi de toutes les vertus
Publié le 26/12/2014
Extrait du document
«
vertueuses ou immorales, nous avons dans l'idée de nous éloigner de notre quotidien, de nos affaires,
ou encore de nos engagements à l’instar d’activités valorisant le développement artistique ou
intellectuel comme l’éloquence, l’écriture, ou encore la philosophie...
Loisir, ne va donc pas sans
« liberté » ou « oisiveté ».
L’oisiveté engendre le plaisir, et le plaisir détourne peu à peu du devoir.
Ce
moment de repos est le temps propice pour se cultiver, s’instruire, et agrandir son âme.
Nous pourrions pareillement spécifier que l’'oisiveté est la mère de tous les vices, mais l'excès de
travail est le père de toutes les soumissions.
Il est incontestable de dire que « Gagner sa vie » est une
drôle d'expression que nous utilisons sans savoir ce que l'on dit.
Gagner sa vie, comme si elle se
méritait.
Passé le temps béni où quelqu'un la gagne pour nous (parents ou un quelconque autre
protecteur, on est « contraint », « obligé » de gagner sa vie, on doit gagner sa vie.
Donc gagner sa vie
(avoir un salaire), c’est la perdre, la gâcher, car nous n’avons plus de temps pour faire ce qu’il nous
fait plaisir et de profiter justement de la vie.
Le travail est essentiellement une activité impliquant de se
soumettre à des règles dont nous ne décidons pas.
C'est donc se plier à des exigences qui ne dépendent
nullement de notre libre arbitre, mais qui semblent au contraire venir le brider.
D’autre part, le travail
humanise l’homme mais peut très bien le déshumaniser ou le dévaloriser tout autant, à l’exemple du
travail à la chaîne.
Au jour d’aujourd’hui, si personne n’avait travaillé, nous n’aurions pas tous ces avantages de la vie
courante.
Pour vivre et survivre confortablement, il faut travailler.
De plus, l’homme oisif est capable
d’avoir tous les vices, tandis que l’homme adonné au travail n’a point à redouter leur influence.
Le
travail éloigne de nous trois grands maux: l'ennui, le vice et le besoin.
Comme vérité nous pourrions
ajouter : Le travail est le père de toutes les vertus ..
»
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