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l'oeuvre d'art nous apporte-t-elle quelque chose ?

Publié le 29/11/2005

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 Parce que l'artiste possède un savoir-faire qui
est un savoir-tromper. Les poètes, Homère,
Hésiode, ne sont que « faiseurs de contes », en outre contes dangereux car
ils véhiculent une fausse image des Dieux et des Héros. Pour plaire ces fictions doivent avoir l'apparence du vrai. Le
savoir-faire de l'artiste est donc semblable à celui du sophiste
puisqu'il permet de produire l'illusion du vrai, de présenter comme vrai ce
qui ne l'est pas et n'en a que l'apparence en utilisant les séductions du
sensible. Par exemple le bon peintre est
celui qui est capable de représenter dans un espace à deux dimensions un
objet qui, lui, occupe un espace à trois dimensions. L'exactitude de l'art repose sur la déformation du réel sensible. L'art conforte les hommes dans
leur erreur première : ce qui est, est ce qui apparaît.   Rousseau au XVIIIe,
sur ce point fort différent des philosophes des Lumières, reprendra le
flambeau de cette critique.  L'art n'élève pas l'âme, bien au contraire.
Apparence, il joue le jeu des apparences.

« l'artiste. Pourquoi une telle condamnation de l'art ? Parce que l'artiste possède un savoir-faire qui est un savoir-tromper.

Les poètes, Homère, Hésiode, ne sont que « faiseurs de contes », en outre contes dangereux car ilsvéhiculent une fausse image des Dieux et des Héros.

Pour plaire ces fictions doivent avoir l'apparence du vrai.Le savoir-faire de l'artiste est donc semblable à celui du sophiste puisqu'il permet de produire l'illusion du vrai, deprésenter comme vrai ce qui ne l'est pas et n'en a que l'apparence en utilisant les séductions du sensible.

Parexemple le bon peintre est celui qui est capable de représenter dans un espace à deux dimensions un objet qui,lui, occupe un espace à trois dimensions.

L'exactitude de l'art repose sur la déformation du réel sensible.

L'artconforte les hommes dans leur erreur première : ce qui est, est ce qui apparaît.

Rousseau au XVIIIe, sur ce point fort différent des philosophes des Lumières,reprendra le flambeau de cette critique.

L'art n'élève pas l'âme, bien aucontraire.

Apparence, il joue le jeu des apparences.

Tout d'abord parce qu'ilest, dans la société bourgeoise - société de la comparaison, du faire-valoir,de l'hypocrisie, de la compétition -, indissociable d'une mise enscène sociale.

On va au théâtre pour exhiber sa toilette et autressignes extérieurs de richesse, pour se comparer, médire, recueillir lespotins...

Ensuite parce qu'il nous plonge dans un monde fictif où nouspouvons à bon compte nous illusionner sur nous-mêmes.

Par exemple nousversons de chaudes larmes en assistant an spectacle des malheurs d'autruiet nous restons froids et impassibles lorsque nous avons l'occasion de luiporter secours.

Mais cependant nous avons pu croire à notre bonténaturelle. Conclusion : Dès lors, l'art pourrait bien être éducateur de l'homme -non pas en ledivertissant simplement, ni même en lui donnant à voir, sentir, ce qu'ilconnaît déjà, mais en ouvrant les portes de sa conscience.

L'art nous montre ainsi, "en nous et en dehors de nousdes choses qui ne frappaient pas explicitement nos sens et notre conscience" dit Bergson.

Au terme decette étude, il apparaît donc que la nécessité de l'oeuvre d'art ne pas être remise en cause, parce qu'elle faitmaintenant partie intégrante de la vie des hommes, et de leur besoin d'expression.. »

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