Locke, essai sur l'entendement humain
Publié le 19/12/2012
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Cependant dans un deuxième temps Lock réfute la crédibilité de son exemple en expliquant que même si entre
eux les brigands présentent quelques caractères morales, ils exercent le mal tout autour d'eux, ceux sont en
effet des malfaiteurs.
Locke cherche donc à savoir quel serait le principe qui pourrait être qualifié d'universel si
la moral ne l'est pas : il en arrive à la conclusion que seuls la fidélité et la justice se retrouvent présentent dans
toutes sociétés, s'ensuivant que ces dernières ne peuvent fonctionner sans la présence de ces deux valeurs
qui apparaissent ici comme fondamentales.
Locke pose le problème de la possible existence de l'universalité de la moral, d'une « véritée inée » par
question rhétorique : avant de débuter son raisonnement, il sait que sa thèse fera l'objet d'une réponse
négative, il ne considère donc pas possible que la moral soit qualifiée d'universel, ou encore d'innée.
La moral
selon Locke serait donc variable, instable : elle est acquise en fonction du vécu, de l'expérience.
L'argument qui semble évident pour Locke et lui permettant de justifier ces premiers propos est tout
simplement l'Histoire.
Le temps a connu plusieurs et nombreuses époques différentes avec toutes des
définitions variées de ce qui est bien et mal, de ce qui est juste et injuste, de ce qui est moral ou immoral.
Nombreux sont les exemples justifiant cette évidence : l'esclavage est vu comme nécessaire et normal dans un
temps passé, mais il est inconcevable de reproduire cette activité de nos jours.
Ainsi, il suffit d'être un
minimum au courant de « l'histoire de l'humanité » pour comprendre cette évidence qui semble avoir été
négligée lors des études prônant l'universalité de la moral.
L'histoire permet de certes de nuancer l'idée d'universalité de la moral, mais il reste à déterminer où peut-on
trouver « cette vérité pratique » ? Est-elle véritablement innée, de source purement naturelle ? Ou au contraire
acquise par vécu, par expérience ?
La vérité est à mettre en relation avec l'idée de principe moral « qui fasse l'accord de tous » pour comprendre
l'intention de Locke.
Le principe est une base, un fondement, qui ici, serait celui de la moral.
Autrement dit, il
serait fondateur, déterminant, créateur de l'action morale.
La vérité intervient quand Locke fait intervenir un
critère d'universalité, car la vérité doit faire l'accord de tous pour être reconnue comme telle.
Il s'agit donc de
savoir si les hommes peuvent reconnaître comme vrai, soit être tous d'accord, sur un principe moral, qui.
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