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L'objectivité de l'histoire implique t elle l'impartialité de l'historien?

Publié le 04/02/2013

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histoire
Blandine Dougé - TE1- Philosophie - 19.03.12 Traiter d'histoire, c'est parler nécessairement de connaissances historiques. L'historien s'efforce de connaître le passé humain à partir du moment présent. De ce point de vue là, il y aurait donc un risque évident de subjectivité. En effet, la connaissance historique pourrait refléter les préjugés du présent plutôt que la réalité historique. Par exemple, on ne perçoit pas la Révolution française de la même manière qu'il y a un siècle. D'où une certaine nécessité pour l'historien de se montrer objectif et impartial, c'est-à-dire de n'avoir aucun parti pris afin justement de décrire la réalité telle qu'elle est. Cependant, cette exigence d'objectivité et d'impartialité est-elle possible et même souhaitable ? Dans la mesure où l'on possède comme preuve seulement des documents indirects laissés par l'époque passée. Donc ne faut-il pas interpréter nécessairement ? Serait-ce intéressant pour l'homme de seulement se contenter de décrire l'enchaînement entre ces faits historiques de manière impartiale et objective ? Cela ne ferait-il pas du passé une matière morte sans aucun rapports avec le moment présent ? Ce ne serait alors qu'une matière de curiosité de s'intéresser à l'histoire, de la rendre intéressante. Donc connaître le passé, c'est forcément l'interpréter et en temps il y a nécessité d'être objectif, de s'efforcer de ne pas interpréter ce dernier en fonction des intérêts du moment et des préjugés. Par exemple, l'interprétation française de l'époque coloniale va dans le sens des ses intérêts. L'historien peut-il êt...

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