L'obéissance aux lois suffit-elle à définir la justice ?
Publié le 19/03/2011
Extrait du document
Introduction
Dans l'expérience, la justice est compris comme une aspiration, une réaction contenant une dimension profonde de l'idéal. Ce sentiment peut souvent être mené d'abord par la frustration, des attentes non satisfaites. Par exemple, Rousseau décrit l'émotion Confessions la peine qu'il a reçue était injuste. La réaction au sentiment d'injustice peut être violent (vous pouvez sentir la colère, l'indignation). Mais même si rebelles, il semble sûr de lui, ce sentiment ne peut pas être un critère suffisant de reconnaître le tribunal. "L'ego est injuste", écrit Pascal. Une conscience dominée par la passion ne peut être lucide. Pour agir selon la justice, il doit se référer à une instance extérieure aux protagonistes le conflit: la loi. Celui-ci, par son caractère général, assure la neutralité de la procès. Toutefois, il existe des régimes où prévalent des lois injustes: pour être juste, suffit-il d'obéir aux lois alors? et comment se protéger de l'injustice lois, même si elle est sous leur contrôle?
«
Pour résoudre ce problème, il vous sera demandé le passage de l'état de natureVital non pas comme une réalité historique, mais comme une fictionthéorique, hypothèse méthodologique.
L'état de nature est l'étatqui sont les hommes, indépendamment de tout pouvoir, toutela loi: elles sont régies par l'instinct de conservation.
Mais étant égales par ailleurs, ilsont les mêmes désirs et les mêmes moyens pour réaliser: l'égalité devientrivaux.
Très vite, cet état de nature devient un «état de guerretous contre tous », un monde où l'homme est« un loup pour l'homme.
"Mais comme il est intelligent, a une raison, l'homme calcule ses chancespour réaliser ses désirs, d'anticiper les risques potentiels et donc entraînée parpeur de la mort violente, il entre en contact avec la guerre permanenteautres.
Pour ces mêmes raisons (peur, calcul), il voudra sortir de cet état.En renonçant à son droit naturel, l'homme gagne la sécurité offerte parl'état.
Comment? confiant dans son pouvoir à un tiers: le souverain.
Mais siun règne du droit, le souverain est lui-même un homme, il est donc susceptible deabuser de son pouvoir.
C'est pourquoi, selon Rousseau, l'étatdoit représenter le peuple et le droit d'exprimer la volonté générale.
Rousseau
veut assurer la sécurité tout en préservant les libertés individuelles.Il ne s'agit pas de renoncer à sa liberté naturelle, mais pour la rendre efficace.
L'la liberté politique ou de l'autonomie, est alors d'obéir à la loi que nousprescrite à soi-même par le biais du contrat social exprimé par la volonté générale.Ainsi, en théorie, pour être équitable, il doit se conformer à la loi.
Maisil y a tout un domaine où la loi ne fait rien et peut nous conduireà se comporter de façon injuste.
En outre, nous voyons que la loi peutêtre une source d'injustice, comme dans certains régimes totalitaires.
2.
Mais la loi peut être un producteur de l'injustice
A.
Le secteur privéÊtre juste, c'est aussi être en mesure d'exercer un certain discernement,l'acte de penser «droit».
Par exemple, on peut accuser faussementQuelqu'un at-il de mauvaises intentions, ils peuvent harceler moralementquelqu'un ne peut pas rendre un service, etc.
En bref, il est dans ledomaine privé strictement pour démontrer l'injustice et avoir une règle poursa propre loi morale.
Doit-on alors imaginer un système politique oùlois pourrait se prononcer sur tout, et donner ainsi une norme objective de la justice?Nous devons être sûrs que la loi a toujours raison.
Mais est-ce le cas?Sophocle Antigone traces de la lutte du personnage-titrecontre son oncle Créon, chef de l'Etat, qui refuse d'enterrerson frère Polynice parce qu'il avait trahi.
Golden Antigone, malgré le logementla garde de son oncle, finalement enterrée vivante pour essayer vous-mêmeenterrer son frère.
L'opposition entre la légitimité et la légalité est iciincarnée par l'opposition entre la justice d'Antigone (la justice légale) etCréon Justice (justice légale).
Le nom de domaine strictement moral peut êtrequalifiés vide juridique doit être remplie, ou sinon il est undomaine de la justice ne se réduit pas à la loi? mais dans ce cas comment évaluerobjectivement? La loi l'a fait dans toutes les garanties pour être juste?
B.
Les limites du légalismeLa loi n'interdit pas en soi une garantie d'un Etat juste, mais un Etat fort.Pour Max Weber, il a le monopole de la violence légitime.
En effet, seulsEtat peut, au nom de l'usage de la force bien commun.
Pourtant, on necas de lois injustes? Le nazisme, par exemple, montre les lacunes deslégalisme (la théorie que la justice se confond avec la loi doiventappliquer à la lettre).
Mais la loi, de par sa nature générale, peut-être injustecar en phase avec l'individu.
Il doit donc être juste(En vertu de ce qui est de corriger les effets sont trop abstraits et généraux du droitsur l'individu) et la jurisprudence (la capacité de créer de nouvelles lois oucommandes en fonction de nouveaux cas qui se présentent et qui ne rentre pas-
ne pouvait pas en vertu de la loi).
La notion même de droit porte avec lui la nécessité derecours à la justice morale.
Comment faire pour permettre au tribunal de séjour légallégitimes, c'est-à-dire, être moralement acceptable?.
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