L'intelligence innée ou acquise ? (texte d'Alain)

« raisonnement logique.

Ces deux premières phrases marquent l’étape de dénonciation du récit, où Alain critique ouvertement la sottise des personnes qui jugent l’esprit sans connaître réellement celui-ci. A la suite des deux premières phrases du récit, Alain change de technique de persuasion : après avoir dénoncé, il instruit.

Pour se faire, l’auteur va discuter des deux principales conditions d’accès à l’intelligence.

Il utilisera la figure de style de la question oratoire « Quel est l’homme aussi médiocre qu’on le juge qui ne se rendra maître de la géométrie s’il va par ordre et ne se rebutte point ? » afin de retranscrire l’idée que chacun est capable d’accomplir quelque chose s’il travaille progressivement et n’abandonne pas, et cette formulation amènera à penser que voilà les deux clefs qui donne accès à l’intelligence.

La phrase suivante est un exemple à l’appui de son propos précédent où est expliqué la nécessité de gravir des étapes de l’intelligence avec patience et sans précipitation, et que la difficulté de l’accroissement de l’esprit est aussi dur pour ceux qui en possèdent peu et ceux qui en possèdent beaucoup.

Cet exemple permet au lecteur de mieux visualiser le sujet et donc de mieux le comprendre.

« les difficultés sont les mêmes » est une expression facile de compréhension de part sa clarté dont le but est aussi d’amener le lecteur à mieux saisir la portée de l’idée exprimée et qui reflète la même idée que l’exemple qui la précède mais en plus écourté et plus compréhensive encore.

Dans la phrase qui suit, Alain nous oppose deux personnages : « l’impatient » qui comme le terme invite à y penser, manque de patience et ici ne prend pas le temps de surmonter les difficultés auquel il est confronté, ainsi qu’un autre personnage, « qui a patience et n’en considère qu’une à la fois » qui lui, possède la patience mais ne prend pas le risque de raisonner.

Deux personnages sots qui en fait dans leur complémentarité en formeraient un intelligent, car ils possèderaient en réalité deux qualités indissociables pour qui voudrait être intelligent.

Cette phrase, en somme toute, résume parfaitement l’une des conditions d’accès à l’intelligence : il faut posséder un raisonnement logique et donc à la fois faire preuve de patience et de raisonnement.

Peut-être est-ce pour cette raison qu’Emile Chartier parle d’ « imagination errante » qui s’oppose à la réflexion posée et approfondie que nous incite Alain à adopter tout au long de son texte.

On nomme raisonnement empirique (raisonnement logique et censé) l’expression « l’imagination errante à la géométrie ». Puis faisant suite à l’exemple des deux sots personnages, vient un autre exemple de traite cette fois de l’analyse du « génie », avec toujours pour mission d’aider le lecteur à mieux comprendre la pensée d’Alain.

Apparait dans cet exemple le verbe « nommer » assez similaire, de part son sens, à celui de la première phrases « entendre dire ».

C’est un moyen d’établir la vérité qu’il est malheureusement naturel d’utiliser ce thème même sans une once de réelle réflexion, juste par soucis d’intégration de l’Homme en général.

Dans cet exemple apparait également des questions que les personnes qui ont la prétention de juger l’intelligence d’autrui pourraient se poser : Comme le fait que si une personne n’a rien encore inventé c’est peut-être parce que c’est une action en cours et non-terminée, ou tout simplement qu’il n’en a pas envie,… Ensuite Alain dans l’élan de son dernier exemple, enchaîne sur l’individu qui en poursuivant sa propre voie réussis parfois même mieux que ceux qui s’efforce de réussir dans un milieu qui ne leur convient pas.

Alain parle donc d’un personnage qui, grâce à sa persévérance et sa volonté, à réussis à réaliser le rêve qu’il affectionnait.

Il y a un parallélisme entre ce passage où ai développé l’idée de l’intelligence acquise et le début du texte où les personnages se vantaient sottement d’avoir l’intelligence innée.

Cette démarche d’opposition montre bien qu’il n'y a pas de raisons pour. »