L'individu est-il libre par rapport à lui-même ?
Publié le 07/10/2012
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LA PROBLEMATIQUE: Sens propose de l'enonce : "L'individu est-il libre par rapport à lui-même ?'' Presentation des problemes : La biologie du corps humain et la médecine moderne nous obligent' ils à concevoir l'homme comme une « chose « humaine et non comme une personne ? L'homme a-t-il des sentiments ou n'est-ce que la réactivité à des stimuli ? L'homme est-il déterminé par son désir ? Annonce du projet de reflexion: Nous nous efforcerons d'élucider de prime abord si l'homme est bien une machine en raison de son activité biologique puis examinerons si ce présupposé mécaniste révèle une stricte réaction aux stimuli ou si, nonobstant les rouages de la mécanique du corps, l'humain est d'abord une personne douée d'individuation et de sentiments, le rapport entre le corps et l'esprit du corps (la conscience de soi, le ressentir esthétique, le penser, la mémoire), savoir qui du corps ou de l'esprit dirige l'autre lorsque l'homme est confronté au désir. II- LE DEVELOPMENT: these: Argument : Il est formulé l'idée que l'individu ne s'appartient pas à lui-même. Les sciences médicales montrent combien l'étude du métabolisme et de la biologie du corps humain tend à confirmer l'idée que le sujet humain est davantage un objet de chair qu'une conscience douée de tangibilité. Le fonctionnement organique si bien imbriqué, l'activité chimico-électrique du corps fait penser bien plus à une machine qu'à l'idée que l'on se fait de l'homme : un être qui selon Descartes, se définit parce qu'il pense ; cela en son célèbre Discours de la méthode ou encore en ses Méditations métaphysiques. Pourtant ce même René Descartes concédait au rebours dans son Traité de l'homme que le corps n'était après tout pas Reference : « autre chose qu'une statue ou machine de terre, que Dieu forme tout exprès, pour la rendre la plus semblable à nous qu'il est possible : en sorte que, non seulement il lui donne au-dehors la couleur et la figure de tous nos membres, mais aussi qu'il met au-dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire, et enfin imite toutes celles de nos fonctions qui peuvent être imaginées procéder de la matière, et ne dépendre que de la position des organes. « Exemple : L'image la plus frappante serait celle de comparer un automate ayant son propre système d'activité et de fonctionnement : le robot anthropomorphicisé ou cyborg tel que décrit dans certains films d'anticipation comme Robocop ou encore Terminator. Argument : La mécanicité du vivant en l'homme se vérifie dans le caractère héréditaire de son évolution mais aussi de son fonctionnement d'ensemble. En effet, non seulement l'homme a besoin d'un concours de circonstances environnementales pour devenir ce qu'il est mais aussi est soumis au caractère conatif de l'hérédité ; les gènes déterminant tout à la fois sa morphologie et jusqu'à ses traits de caractères. Reference : Ce que dit en substance François J...
«
Exemple: A titre exemplatif, il faudra se référer à la pratique du clonage récemment
développée aux Etats-Unis d’Amérique en utilisant le génome humain comme si il s’agissait
d’un quelconque prototype d’usine.
Une mécanisation de l’individu allant jusqu’à s’insinuer
dans sa manière d’être ou culture selon que le sujet ait été socialisé dans les jungles
amazoniennes, à l’écart de toute civilisation développée aura un comportement dit de «
sauvage » car déterminé par son environnement dépouillé de toutes mainmise de l’homme .
3- Argument : En outre, l’activité du cerveau humain tel que le décrit les neurosciences fascine non
pas tant par sa complexité que par l’agencement des neurones qui fondent, en l’homme, à la fois
l’agir et le penser.
L’activité synaptique, de par leur groupement et les influx électriques qui en
découlent laisse entrevoir une comparaison évidente avec le système électronique d’un ordinateur.
Reference : Dans L’homme neuronal, Jean-Pierre Changeux écrivait ceci : « Le cerveau de
l’homme se compose de milliards de neurones reliés entre eux par un immense réseau de
câbles et de connexions, que dans ses « fils » circulent des impulsions électriques ou
chimiques intégralement descriptibles en termes moléculaires ou physico-chimiques, et que
tout comportement s’explique par la mobilisation interne d’un ensemble topologiquement
défini de cellules nerveuses.»
Exemple : Lors de certaines séances de tortures à visée révélative (interrogatoires) dans
certains services de l’armée ou du Renseignement, il est apparent que l’on ait eu recours à de
électrochocs afin de faire céder l’individu soupçonné de détenir des informations jugées
capitales.
L’on y voit donc un lien prégnant entre le bioélectrique ou biochimique et la volonté
humaine marquée par la pensée en attente d’être révélée.
Antithese:
1- Argument : Au rebours, nonobstant le fait que au regard de tous ces éléments évoqués supra, il appert
que l’homme ne se puisse être autre chose qu’un appareil quelconque, il est possible de relativiser cette
considération et appréciation du problème.
Malgré le caractère mécaniste de la « machine humaine » il
apparait qu’une caractéristique majeure de l’être humain ne soit pas retrouvée dans la machine et qui
remettrait en cause la mécanicité de l’humain : la capacité de l’homme à se reproduire en tant qu’espèce
d’une part et la capacité à reproduire ses propres éléments constituants (les cellules) lors de la cytogenèse
à titre exemplatif.
Reference : C’est ce que dit le philosophe Emmanuel Kant dans sa Critique du jugement : « Dans la
montre un rouage n’en produit pas un autre ; à plus forte raison, une montre n’en produit-elle pas d’autres
en employant pour cela une autre matière (qu’elle organiserait) ; ainsi encore ne remplace-t-elle pas les
vices de leur construction primitive à l’aide des autres, ou ne se rétablit-elle pas d’elle-même quand le
désordre est entré en elle : toutes choses que nous pouvons attendre au contraire de la nature organisée.
Un être organisé n’est donc pas une simple machine n’ayant que la force motrice ; il possède en lui une
vertu formatrice et la communique aux matières qui ne l’ont pas (en les organisant), et cette vertu
formatrice qui se propage ne peut être expliquée par la force motrice (par le mécanisme).
»
Exe mple : Ainsi, contrairement à un ordinateur incapable de restructurer ses périphériques internes
défectueux, le corps humain a contrario peut en raison d’une brulure de la peau, régénérer le derme
endommagé.
2- Argument : Par ailleurs, cela éloignerait l’homme d’une comparaison outrancière et peut être par trop
sommaire à la machine mais l’en rapprocherait grandement de l’animal.
Aussi et pour prévenir toute
confusion des genres, il importe de clarifier cela.
En disant sans plus tarder que la différence
fondamentale entre l’homme et la machine mais aussi ce qui le distingue à coup sur de l’animal, est que
l’homme a conscience de lui en tant qu’être vivant d’une part mais en tant que conscience-au-monde-qui-.
»
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