« L'indignation est le premier temps de l'engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner. »
Publié le 29/05/2013
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Dissertation « L'indignation est le premier temps de l'engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner. « « Indignez-vous « le célèbre essai de Stéphane Hessel, vendu à près de 4 millions d'exemplaires déjà, fait fureur en France. Cet opuscule, soutient l'idée selon laquelle l'indignation est le ferment de l'« esprit de résistance «. En effet « Indignez-vous « appelle la population, surtout les jeunes, à se mobiliser pour « faire vivre, transmettre, l'héritage de la Résistance et ses idéaux « (« Indignez-vous « p.5). Stéphane Frédéric Hessel, né le 20 octobre 1917 à Berlin, est un diplomate, ambassadeur, résistant, écrivain et militant politique français. Son opuscule très touchant ne fait, malgré tout, pas l'unanimité ! René Assouline écrit dans son Blog « La république des livres «, « A-t-on le droit de ne pas s'indigner avec Stéphane Hessel ? « Dans cet article parût le 4 janvier, M. Assouline met en évidence le manque de contenu critique et réflexif de Hessel ainsi que ses propos tendancieux concernant le conflit israélo-palestiniens. Il reprend un article publié dans le journal « Le Monde « et cite Boris Cyrulnik : « L'indignation est le premier temps de l'engagement aveugle. Il faut nous demander de raisonner et non de nous indigner «. La différence entre l'émotionnel et le rationnel. Cette phrase de M. Cyrulnik nous fait comprendre que l'indignation n'engendre aucune action mais plutôt une réaction émotionnelle. Tandis que la raison nous pousse toujours vers un but précis. Le raisonnement implique toujours une prise de conscience qui elle, va engendrer une action-réaction rationnelle. L'indignation en soi n'a aucune fin, contrairement à la raison. Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, neurologue, psychiatre, éthologue et psychanalyste français, également admirateur de Hessel, nous signifie son avis divergeant sur « Indignez-vous «. D'après lui l'émotionnel n'a rien à voir avec le rationnel. Mais ne pourrait-on pas dire que l'indignation est le premier échelon de la prise de conscience, puis vient la réflexion et enfin l'action ? L'émotionnel l'emporte-t-il sur le rationnel ou est-ce l'inverse ? Lequel des deux pourrait réellement susciter un changement ? Réf...
«
Alexandra Hosner 2M02 Juin 2012
C’est ce qu’a fait Coluche en créant « Les Restos du Cœur ».
Il se battait pour les plus
démunit.
Grâce à son image et celle de tous ses amis ( Jean-Jacques Goldman, Yves Montand,
Nathalie Baye, Michel Platini, Michel Drucker ), les Restos du Cœur vont pouvoir se faire
connaître grâce aux médias et ainsi pouvoir conquérir un très large public.
Depuis l’hiver
‘86 plusieurs artistes se retrouvent pour un concert chaque année afin de reverser tout les
bénéfices à l’association.
Coluche aura réussi à nous emporter en donnant un côté humain
à ses idéaux.
Des chanteurs, acteurs etc.
ont voulu rejoindre « les Restos du Cœur »
touchés par les idéologies de Coluche.
De voir autant de personne se mobiliser pour une
cause nous touche et nous donne forcément à réfléchir.
Chacun de nous veut avoir le
sentiment d’avoir fait quelque chose de bien dans sa vie et le fait de prendre part pour
soutenir une bonne cause nous permet à tous de tirer une certaine part de satisfaction
personnelle.
Parfois il faut en premier l’émotion irraisonnée pour aboutir à une réflexion et
enfin à une réaction.
Mais le contraire est également envisageable.
La réflexion peut
aboutir à l’indignation comme en prenant exemple avec l’émission française : « Un Village
Français » diffusée sur France 3 .
Cette série a pour but de relater la chronologie de
l’occupation allemande dans un petit village fictif du Jura.
Cette émission illustre bien le
raisonnement entre l’indignation et la réflexion car en temps de guerre les émotions ne sont
pas de grands secours.
Le rationnel quant à lui peut nous permettre de prendre les bonnes
décisions et de ne pas agir sûr un coup de tête sans aucun réel motif.
L’émotionnel, lui nous
fera réagir à l’instinct mais les réactions qui en succéderont, ne seront pas toujours les
meilleures.
Le fait de réfléchir à la signification de la guerre et de voir ce qui la provoque
peut fortement nous indigner après mûre réflexion.
Les guerres de religions sont
certainement le meilleur exemple de la stupidité humaine.
Être athée, chrétien, musulman,
juif etc.
ne change pas le fait que nous soyons tous des hommes.
Mais l’homme est
rancunier et encore aujourd’hui la religion est encore une source de conflit dans plusieurs
pays comme la Palestine et l’Israël.
Dans « Le cochon de Gaza » réalisé par Sylvain
Estibal et sorti en 2011 , Jaafar, un pêcheur palestinien infortuné, part en mer et pêche un
cochon vietnamien.
Sa fois musulmane l’empêchant de le toucher, il va tout tenter pour
s’en débarrasser jusqu’à essayer de le vendre à des juifs d’Israël qui, paraitrait-il, en
feraient élevage.
D’abord refouler, Jaafar commence un commerce insolite avec une jeune
russo-israélienne et doit lui fournir de la semence de son cochon.
Jaafar est face à un cruel
dilemme.
Il ne peut pas toucher le cochon car sa religion le lui interdit et le fait de faire
affaire avec une israélienne pourrait être vu comme un acte de terrorisme ou d’espionnage.
Le film pourtant actuel nous montre que encore aujourd’hui, dans de nombreux pays, les
différences de religions ne peuvent pas être tolérées.
Cela nous montre après réflexion que
le fait de s’en indigner est plus que normal.
Peut-être ne sommes-nous pas fait pour agir sans réflexion ? Mais peut-être que l’effet
d’indignation est toujours nécessaire pour conduire à la réflexion ? L’importance des
émotions n’est guère négligeable mais nous devons également en mesurer l’étendu avant
de nous y laisser ensevelir totalement.
Il existe toujours un pour et un contre, c’est
pourquoi il nous faut tout d’abord réfléchir afin de pouvoir nous engager dans le droit
chemin.
2.
»
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