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L'INDE La littérature philosophique de l'Inde est une des plus vastes du monde, en raison de l'ampleur, de la variété et de la continuité de la civilisation indienne.

Publié le 21/10/2012

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L'INDE La littérature philosophique de l'Inde est une des plus vastes du monde, en raison de l'ampleur, de la variété et de la continuité de la civilisation indienne. On s'est borné ici à des indications sommaires. Le lecteur devra retenir que le nombre des philosophes cités ici, pour l'Inde, représente une proportion des philosophes existants beaucoup plus faible que pour la plupart des autres pays. Par exemple, pour les seules écoles du Nyâya et du Vaiçeshika, cent quatre-vingt-dix auteurs sont recensés, alors que nous n'en mentionnons qu'une douzaine. PHILOSOPHIE VÉDIQUE 1500-1000 av. RIGVEDA, Veda (« Savoir «) des YAJURVEDA, Veda des formules rituelles. Cosmogonies, spéculations de pky.igue, hymnes. ATHARVAVEDA, Recueil d'hymnes. physiologie, ritualisme lié à l'Ordre du monde. PHILOSOPHIE BRAHMANIQUE 1000-600 av. BRAHMANA, huit textes principaux. Spéculations cosmologiques et ritualistes, notamment dans le ÇATAPATHABRAHMANA. ARANYAKA, six textes principaux. Interprétations symboliques. UPANISHAD, la série primitive se composait d'une douzaine de textes, qui sont devenus cent huit par additions ultérieures. Les principales Upanishad sont : BRIHADARANYAKA-, CHANDOGYA-, KATHA-, IÇA-, KENA-, MUNDAKA-, MANDUKYA-, PRAÇNA-, KAUSHITAKI-, AITAREYA-, ÇVETACVATARA-, TAITTIRIYA-, et plus tardive, MAITRI-. Elles contiennent des spéculations posant des équivalences et des connections entre élém...

« • PHYSIOLOGISTES ET MÉDECINS Principal philosophe : A TREY A, dont la doctrine fut exposée par ses successeurs, en particulier : Prorrwteurs du rrwuvement : PARÇVA (IX• siècle av.

J.-C.

?) et surtout MAHA VIRA (540-468).

LITTÉRATURE CANONIQUE Principaux textes : ANGA ( « Membres »), douze textes, et uv ANGA ( « sous-membres »), douze textes.

PAINNA ( « Divers »), dix textes.

BHELA et AGNIVEÇA.

Les écrits de ce dernier furent édités au n• siècle ap.

].-C.

par CARAKA (L'œuvre de Caraka contient des éléments de critique du jugement et de sa validité scientifique.) On trouve une tradition parallèle dans la Suçrutasamhitâ.

JAINISME (VJe_ ve siècles av.

]-C) CHEYA, six textes non philosophiques.

MULA ( « Bases »), cinq textes.

Ces textes sont écrits en une langue rrwyen-indienne, dite « ardhamâgatlhî ».

LITTÉRATURE POST-CANONIQUE Cette littérature, à contenu fréquemment philosophique (théorie de la connais­ sance, probabilisme), est très considé­ rable.

Ses exposés philosophiques furent notamment écrits par : YOGA C'est une technique de maîtrise psychique et de façonnement de l'inconscient.

ARAD A KALAMA et RUDRAKA, qui furent les maîtres du Buddha, sont les premiers promoteurs nommément con­ nus de cette discipline.

KUNDAKUNDA (1•r siècle ap.

J.-C.) Auteur du Pavayanasâra (en langue « çaurasenî », intitulé dans sa traduction sanskrite « Pravacanasâra ».) UMASVATI Auteur du Tattvârthâdhigama.

SIDDHASENA DIVAKARA (vers 700).

Logicien.

Il écrivit le Nyâyâvatâra.

HARIBHADRA (1x• siècle) Critique des doctrines adverses, auteur du Shaddarçanasamuccaya.

BOUDDHISME CANONIQUE SIDDHARTHA GAUTAMA, le BUDDHA (558-478) Le fondateur, sur la parole duquel sont fondées les collections canoniques établies par des conciles successifs, dont le premier est celui de Râjagriha, tenu aussitôt après sa rrwrt.

La littérature canonique des diverses écoles a été conservée en moyen-indien dit « pâli » pour l'école du « Thera­ vâda », en sanskrit ou sanskrit hybride pour d'autres, ou en traductions tibé­ taines et chinoises.

COLLECTIONS CANONIQUES A CONTENU PHILOSOPHIQUE surrA, recueil de cent quatre-vingt-six textes principaux (notamment Brahma­ jâlasutta et Mahânidâna Sutta), cinquante-six groupes de petits et plus de deux mille trois cents textes très brefs, plus quinze textes formant des recueils divers dont un philosophique, le Pati­ sambhidâmagga.

ABHIDHAMMA, sept textes d'analyse technique du sensible, de récapitulation du vocabulaire correspondant, de classi­ fication des enchaînements de la causalité, notamment dans le Patthâna et de discussion des thèses sectaires dans le Kathâvatthu.

LITTÉRATURE PARACANONIQUE MILINDAPANHA, discussion d'un rrwine bouddhisteetd'unroigrec (x•r s.

av.

J.-C.).

LITTÉRATURE DE COMMENTAIRES BUDDHAGHOSA (v• siècle) Est le représentant le plus marquant de la vaste littérature de commentaires, et également l'auteur d'un exposé doctrinal, le Visuddhimagga.

VASUBANDHU (v• siècle) Ecrivit une somme doctrinale en sanskrit, l' Abhidharmakoçakârikâ, point de dé­ part d'une littérature philosophique étendue.

BOUDDHISME NON CANONIQUE Les œuvres principales sont : PRAJNAPARAMITA qui subit plusieurs recensions.

ABHISAMAYALANKARA attribué à MAITREYANATHA (premiers siè­ cles).

HARIBHADRA (x• siècle) écrivit un commentaire, l' Abhtsamayâlankârâlo­ ka sur le précédent ouvrage.

SUTRA divers, notamment Saddharma­ pundarîka, Lankâvatâra, Samâdhi­ râja.

ÉCOLE MADHYAMIKA OU DES ÇUNYAVADIN La théorie de cette école soutient que les choses empiriques sont vides d'être à elles propres, et n'ont d'existence que dans l'ordre du relatif.

Ses principaux représentants sont : NAGARJUNA (x"'-n" siècles) Auteur dela Mûlamadhyamakakârikâ.

CANDRAKIRTI (vers 6oo?) Auteur de la Prasannapadâ.

ARYADEVA (xv•-v• siècles) SANGHARAKSHITA (v• siècle) BUDDHAPALITA (v• siècle) BHAVYA (v• siècle) ÇANTIDEVA (vn• siècle) Auteur du Bodhicaryâvatâra.

ÇANTIRAKSHITA (vm• siècle) 353. »

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