L'inconscient selon Adler et Jung ?
Publié le 27/02/2008
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L'unité
du moi, en effet, s'oppose à ce que l'on se représente la vie éveillée et la vie
du rêve comme deux réalités absolument différentes :
« La loi fondamentale de ces deux formes de vie, veille et sommeil est : ne pas
laisser sombrer le sens de la valeur du « moi »... Le « moi » cherche son
réconfort dans l'imagination du rêve pour aboutir à la solution d'un problème
présent, qu'il n'arrive pas à résoudre, faute d'un sentiment social suffisant.
Il est évident qu'à cette occasion c'est toujours l'importance subjective du
problème présent qui joue le rôle de test concernant le sentiment social et
qu'il peut être si pesant que... même le meilleur commence à rêver » (Le sens de
la vie. p. 174).
En somme, à l'inconscient freudien qui est un inconscient de refoulement,
s'oppose un inconscient adlérien qui est un inconscient de compensation; ce
dernier n'est pas, comme le premier, peuplé de symboles rigides, et, loin
d'entraver la personnalité, il lui est plutôt un précieux auxiliaire.
C'est encore une autre forme
d'inconscient, celle d'inconscient collectif qui a constitué le thème principal
des recherches de C. G. Jung.
Liens utiles
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