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L'inconscience

Publié le 12/11/2016

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INTROL'inconscient est l'ensemble des faits psychiques qui échappent à la conscience. Il possède,.selon Freud, un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres et se présente comme un ensemble dynamique de pulsions actives, séparées de la conscience par la censure. Il y a déplacement sur l'analyste de l'amour, de la haine, des émotions, des fantasmes éprouvés par le patient dans son enfance à l'égard de ses parents ou de ses proches. Une pratique couronnée de quelques succès Si l'on parvient à rappeler au souvenir conscient ce qui a été refoulé, alors le conflit psychique né de cette réintégration, et que le malade voulait éviter, peut trouver sous la direction du thérapeute une issue favorable. Une telle méthode, dit Freud, parvient «à faire évanouir conflits et névroses«. Mais cela suppose que des résistances considérables ont été surmontées. Car si d'un côté, il y a chez le patient le désir de guérir de ses souffrances, l'intérêt intellectuel que peut susciter en lui les découvertes de la psychanalyse, le transfert positif à l'égard de son thérapeute; d'un autre côté, il y a la résistance opposée par le moi au retour du refoulé, le déplaisir provoqué par le dur travail imposé, le sentiment de culpabilité issu des relations du moi avec le surmoi et sur-tout le transfert négatif. La pratique de Freud semble toutefois avoir été couronnée de quelques succès, suffisamment, en tous cas, pour qu'il puisse voir dans la cure psychanalytique une confirmation incontestable de l'hypothèse d'un inconscient psychique. L'inconscient ou inconscience est l'état de ce qui est dépourvu de conscience. En psychologie, l'inconscient désigne les phénomènes inaccessibles au champ de la conscience.Selon la psychanalyse, l’inconscient psychique a une influence sur le comportement, les sentiments et le jugement d'un individu 1, et sur les raisons réelles de choix ou décisions. Les preuves de l'inconscientOn nous conteste de tous côtés le droit d'admettre un psychique inconscient et de travailler scientifiquement avec cette hypothèse. Nous pouvons répondre à cela que l'hypothèse de l'inconscient est nécessaire et légitime, et que nous possédons de multiples preuves de l'existence de l'inconscient. Elle est nécessaire parce que les données de la conscience sont extrêmement5 lacunaires ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes, qui eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience. Ces actes ne sont pas seulement les actes manqués et les rêves, chez l'homme sain, et tout ce que l'on appelle symptômes psychiques et phénomènes compulsionnels chez le malade ; notre expérience quotidienne la plus personnelle nous met en présence d'idées qui10 nous viennent sans que nous en connaissons l'origine, et de ces résultats de pensées dont l'élaboration nous est demeurée cachée. Tous ces actes conscients demeurent incohérents et incompréhensibles si nous nous obstinons à prétendre qu'il faut bien voir par la conscience tout ce qui se passe en nous en faits d'actes psychiques ; mais ils s'ordonnent dans un ensemble dont on peut montrer la cohérence, si nous interpolons les actes inconscients inférés. Or, nous trouvons ce15 gain de sens et de cohérence une raison pleinement justifiée, d'aller au-delà de l'expérience immédiate. Et s'il s'avère de plus que nous pouvons fonder sur l'hypothèse de l'inconscient une pratique couronnée de succès, par laquelle nous influençons, conformément à un but donné, le cours des processus conscients, nous aurons acquis avec ce succès, une preuve incontestable de l'existence de ce dont nous avons fait l’hypothèse. « Vous savez beaucoup plus de choses que vous savez que vous ne savez. »Milton H.Erickson  « L'idée de phénomènes psychologiques inconscients est contradictoire... l'hypothèse de l'inconscient est absurde et contradictoire. », tel est l’idée critique de Benjamin Rabier sur la notion d’inconscient. Celle-ci met en avant une division des philosophe sur la notion d’inconscience : certains sont persuadés qu’elle est véritable, d’autres affirment l’inverse.  Si nous nous en tenons à la définition du dictionnaire, l’inconscient est l’ensemble des fait psychologique qui échappent à la conscience, la conscience étant la connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. Alors, pouvons-nous être certain de l’existence de notre inconscient ? Être certain, c’est être sur à cent pour cent d’un fait, auquel nous sommes donc en capacité d’apporter une preuve irréfutable. Ainsi, au cours de cette étude, nous allons nous demander si l’inconscient peut être qualifier de vérité incontestable. Nous allons alors nous demander dans un premier temps, qu’est-ce qui tiendrait à penser que l’inconscient n’existe pas ? Puis, dans un second temps, nous allons, de manière tout à fait logique, nous demander qu’est-ce qui tiendrait à penser que l’inconscient existe ?  Pour finir, nous allons démontrer qu’il n’est pas possible d’être absolument sur de l’existence de l’inconscient.   Quels sont les éléments qui nous peuvent nous pousser à croire que l’inconscient n’est pas ? L’inconscient est donc par définition l’ensemble des éléments qui échappent à notre conscience. De ce fait, comment pourrions nous avoir conscience de quelque chose, qui justement est censé échapper à notre conscience ? Cela apparait comme complètement contradictoire, paradoxal. C’est ce qu’avance Sartre dans L’Être et le Néant. L’exemple, très simple et concret, que prend Sartre est le suivant : en psychanalyse on avance l’existence d’une censure. Cette dernière permettrait de discerner les pulsions afin les refouler. Mais Sartre soulève ici un problème : « [Comment] la censure discernerait-elle les impulsions refoulables sans avoir conscience de les discerner ? ».
C’est ainsi, que nous pouvons avancer une explication de cette notion d’inconscient, prépondérante en philosophie. Cette inconscient serait tout simplement un prétexte pour justifier certaines actions de l’Homme : c’est de la mauvaise foie. En effet, l’Homme à tendance, parfois, à commettre des actions malhonnêtes. Afin de justifier cela, il cherche un prétexte et le trouve sous le nom de l’inconscience : « Je t’ai fait du mal ? J’en suis désolé, mais j’en étais inconscient ». Cela décharge l’être humain, ayant mal agis, de toute responsabilités. Nous avons donc put établir que certains éléments nous mettent en doute sur l’existence de l’inconscient.   A l’inverse, d’autres données nous permettent de penser que l’inconscient est une vérité. 
Effectivement, il serait prétentieux d’affirmer que tout ce qui se produit dans le domaine psychique est connu par la conscience. Il existe un certain nombre de phénomènes psychiques que nous ne contrôlons pas. Nous pouvons prendre l’exemple de la pensée. Dans certain cas nous contrôlons nos pensée, notamment lorsque l’on se concentre sur quelque chose. Mais dans certain cas, l’origine de notre pensée est inconnue, cela échappe à notre conscience. Ici l’inconscient est bel et bien existant. Ainsi, nous pouvons affirmer que l’inconscient est nécessaire. En effet, l’Homme est à la recherche de la vérité. Il cherche donc à savoir quel est la nature de cette chose qui se cache derrière les lacunes de la conscience. Si certains éléments échappent à la conscience, qu’est-qui est responsable de ces derniers ? L’Homme trouve dans l’inconscient la réponse à ses interrogation...

« sur les raisons réelles de choix ou décisions. Les preuves de l'inconscientOn nous conteste de tous côtés le droit d'admettre un psychique inconscient et de travailler scientifiquement avec cette hypothèse.

Nous pouvons répondre à cela que l'hypothèse de l'inconscient est nécessaire et légitime, et que nous possédons de multiples preuves de l'existence de l'inconscient.

Elle est nécessaire parce que les données de la conscience sont extrêmement5 lacunaires ; aussi bien chez l'homme sain que chez le malade, il se produit fréquemment des actes psychiques qui, pour être expliqués, présupposent d'autres actes, qui eux, ne bénéficient pas du témoignage de la conscience.

Ces actes ne sont pas seulement les actes manqués et les rêves, chez l'homme sain, et tout ce que l'on appelle symptômes psychiques et phénomènes compulsionnels chez le malade ; notre expérience quotidienne la plus personnelle nous met en présence d'idées qui10 nous viennent sans que nous en connaissons l'origine, et de ces résultats de pensées dont l'élaboration nous est demeurée cachée.

Tous ces actes conscients demeurent incohérents et incompréhensibles si nous nous obstinons à prétendre qu'il faut bien voir par la conscience tout ce qui se passe en nous en faits d'actes psychiques ; mais ils s'ordonnent dans un ensemble dont on peut montrer la cohérence, si nous interpolons les actes inconscients inférés.

Or, nous trouvons ce15 gain de sens et de cohérence une raison pleinement justifiée, d'aller au-delà de l'expérience immédiate.

Et s'il s'avère de plus que nous pouvons fonder sur l'hypothèse de l'inconscient une pratique couronnée de succès, par laquelle nous influençons, conformément à un but donné, le cours des processus conscients, nous aurons acquis avec ce succès, une preuve incontestable de l'existence de ce dont nous avons fait l'hypothèse. « Vous savez beaucoup plus de choses que vous savez que vous ne savez.

»Milton H.Erickson  « L'idée de phénomènes psychologiques inconscients est contradictoire...

l'hypothèse de l'inconscient est absurde et contradictoire.

», tel est l'idée critique de Benjamin Rabier sur la notion d'inconscient.

Celle-ci met en avant une division des philosophe sur la notion d'inconscience : certains sont persuadés qu'elle est véritable, d'autres affirment l'inverse.

 Si nous nous en tenons à la définition du dictionnaire, l'inconscient est l'ensemble des fait psychologique qui échappent à la conscience, la. »

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