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L'image visuelle n'est-elle qu'un patchwork de couleurs?

Publié le 24/03/2015

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Les dessins du canard-lapin ou de la femme qui apparaît tantôt jeune, tantôt vieille, nous ont habitués à la notion de Gestalt. Nous ne pouvons plus, aujourd'hui, admettre l'idée d'une perception «brute«.

On ne peut séparer le contenu visuel brut de la structuration. Ainsi, lorsque je vois le dessin en trois dimensions d'un cube, je vois bel et bien un cube, et non un simple réseau de traits.

La psychologie expérimentale doit s'attacher à distinguer ce qui vient directement des sens (sensation brute) de ce que notre esprit en fait (transformation de la sensation en représentation de quelque chose.)

« -- L'image visuelle est plus qu' un patchwork de couleurs •~M~• On ne peut séparer le contenu visuel brut de la structuration.

Ainsi, lorsque je vois le dessin en trois dimensions d'un cube, je vois bel et bien un cube , et non un simple réseau de traits.

Il n'y a pas de sensation brute 1 1 faut rejeter le dua­ lisme intelligence-sen­ sation qui sous-tend la pen sée des psyc hologues -Noire vue_..

que, au lieu de ......

à deslllrlUI locaux perdes Mliements locaux et mutuellement l~n­ dants , l'organisme r6pond au 9d*11I de lllrlUI auquel il est upos6; et que cette réponse est un processus unlfl6, un tout fonctionnel .• Wolfgang K6hler , Psychologie de la forme du XIXe siècl e.

Wolf ­ gang Kôhler montre , à partir d'expériences que nous avons tous faites, que le contenu de nos perceptions ne peut être tenu pour quelq ue c ho se de brut.

Voir, c'est déjà, en quelqu e sorte, pen ­ ser.

L'élément est perçu en fonction d'un tout T out ce que nou s voyo ns se découpe sur un arrière-p lan.

Une figure géomé triqu e, un point, un e ligne sont per­ çus différemment selo n l eur arrière-plan.

Ce l a montre que la percep­ tion est plu s que l'en ­ regi strem ent de sti­ muli isolés .

C'est un e act ivit é unifi catr ice.

Être intelligent, c'est constituer les bonnes formes P our Kôhler, l'esprit humain affec­ tionne certaines forme s éq uilib rées.

C'est pou rquoi , lorsque nou s voyons des points disposés sur une sur­ fa ce, n ous les regrou­ pons en sorte qu'ils constituent un e forme.

La notion de forme (Ges­ talt) est au cœu r de la psychologie de Kôhler .

Les dess ins du canard-lapin ou de la femme qui apparaît tantôt jeune, tantôt vieille, nous ont habitués à la notion de Gestalt.

Nous ne pouvons plus, aujourd'hui , admettre l'idée d 'une pe r ception « brute ».. »

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