L'idée de liberté totale a-t-elle un sens ?
Publié le 25/11/2012
Extrait du document
«
II.
Valeur
Les lois sont souvent assimilées à une restriction partielle de notre liberté.
Mais ne sont-elles pas
favorables, au contraire pour nous permettre de ne pas être esclave de nos pulsions, de nos passions.
La force assujettit, mais les lois soulagent, lorsqu’elles ne sont pas utilisées comme force.
La liberté est le plus haut désir auquel une personne ou un peuple opprimé puissent aspirer à acquérir.
Ils sont dirigés par un maître tout puissant face à eux, détenant une liberté extrême.
L’homme politique impose sa volonté et nie par la même, celle de chaque individu.
La souveraineté
politique a montré ses limites au XXème siècle : une première guerre mondiale a précédé une seconde,
suivit de la guerre froide.
Ce siècle fut celui des totalitarismes.
En effet, les opinions et les jugements
portés par autrui, nous échappe et même le plus puissant dictateur qui puisse être n’aura jamais la main
mise sur toutes les pensées.
Ceci est d’autant plus vrai, de nos jours, avec le développement des
nouvelles technologies de communication médiatiques telle qu’internet, par exemple.
Le totalitarisme,
système politique dans lequel l’état, au nom d’une idéologie, exerce une main mise sur la totalité des
libertés individuelles, était la base de trois grandes dictatures de ce siècle.
L’Allemagne nazie était
l’une d’entre elles, elle n’enlevait pas que certaines libertés individuelles aux minorités victime de
l’autorité, le gouvernement a aussi décidé de leur supprimer la liberté de vivre, en construisant des
nombreux camps de concentration ainsi que d’extermination.
Ceux-ci, infirment l’idée qu’une liberté
totale de tous les hommes puissent avoir une quelconque possibilité ou réalité, en voyant les horribles
crimes organisés et ordonnés par un seul et même homme, ayant acquit une liberté sans limite par la
force.
Ces camps condamnent ainsi la figure d’un dieu aimant et tout-puissant au niveau de la vie
humaine.
Si Dieu n'existe pas, alors l'homme n'est déterminé par aucune entité supérieure.
C’est un des principes
fondateurs du mouvement existentialiste qui voit le jour dans les années 30 à la suite des atrocités de la
première guerre mondiale et la monté des totalitarismes.
Jean-Paul Sartre, écrivain et philosophe
existentialiste, reconnaît chez l’Homme une liberté absolue.
L’Homme possédant la raison, il façonne
lui-même ce qu’il croit être vrai ou juste, et, par cette décision d’opinion, il est le seul responsable de
ses points de vue et de ses actes, face à lui-même ainsi qu’à la société.
Puisque que chaque homme
fait ses propres choix, forge lui même ses opinions, alors aucune vérité absolue, universelle ne
gouverne les Hommes.
Aristote explique que toute pensée a une cause et un effet, son principe de
causalité et la religion sont alors réfutés.
Selon Sartre : « Chaque personne est un choix absolu de soi »
(L’Être et le Néant) , autrement dit, seul l’Homme lui-même, en son âme et conscience, est le vrai
maître de ses pensées et ses croyances.
L’existentialisme est donc basé sur l’absolue liberté de
l’Homme a contrôlé ses opinions et ses actes, l’Homme est donc, pour ces philosophes, condamné à la
liberté puisque : « il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté »
( L’Existentialisme est un humanisme ).
Par la suite, nous verrons comment l’idée de liberté totale peut être géré face à notre environnement
ainsi que face à notre intériorité.
III.
Limites.
»
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