Liberté et raison chez DESCARTES (Texte)
Publié le 22/02/2012
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Seules nos pensées sont en notre pouvoir.
A. Ce que vous me mandez de saint Augustin et de saint Ambroise, que notre coeur et nos pensées ne sont pas en notre pouvoir, et que mentent confundunt alioque trahunt (Ils confondent l'esprit et le tirent ailleurs), etc., ne s'entend que de la partie sensitive de l'âme qui reçoit les impressions des objets, soit extérieurs, soit intérieurs, comme les tentations, etc. Et en ceci je suis bien d'accord avec eux, et je n'ai jamais dit que toutes nos pensées fussent en notre pouvoir; mais seulement que, s'il y a quelque chose absolument en notre pouvoir, ce sont nos pensées, à savoir celles qui viennent de la volonté et du libre arbitre, en quoi ils ne me contredisent aucunement; et ce qui m'a fait écrire cela, n'a été que pour faire entendre que la juridiction de notre libre arbitre n'était point absolue sur aucune chose corporelle, ce qui est vrai sans contredit.
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