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l'hypocrisie selon hegel

Publié le 26/02/2024

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« L’expression de Kant, philosophe prussien, « c’est l’intention qui compte » , met en avant la dissociation de l’intention et des actions.

Le principal serait alors plus la pensée, l’intention que la finalité en soi.

Cela voudrait donc dire que, peut importe si la finalité ou l’action justifiant cette intention était mauvaise ou bonne, tant que l’intention donc la pensée principale est bonne, alors cette mauvaise action serait excusable.

Le souci de vouloir bien faire peut paraître suffisant pour valoriser une attitude. Pourtant, Hegel, philosophe allemand dont l’œuvre est postérieur a celle de Kant, évoque l’hypocrisie.

Pouvons-nous dissocier l’action et de l’intention ? L’une est elle plus importante que l’autre ? C’est à ces questions que l’auteur tente de répondre dans ce texte.

Il soutiendra qu’il n’est pas possible de dissocier l’action de l’intention car cela serait de l’hypocrisie.

Il donne alors un sens à sa thèse dans ce texte. Nous verrons dans un premier temps de la ligne 1 à 4, la démonstration de l’hypocrisie.

Puis de la ligne 4 à 14 nous montrerons qu’il ne faut pas dissocier l’intention et l’action.

Et enfin, de la ligne 14 à la fin du texte nous prouverons que le contraire de l’exemple fait semblant de dissocier les deux notions. Pour commencer, Hegel nous donne une démonstration de l’hypocrisie. En effet, la première phrase nous donne une définition de l’hypocrisie : « Il y a hypocrisie lorsque...

» puis il donne un exemple en lien avec sa thèse.

Il met en avant le fait que l’hypocrisie est une attitude en décalage avec la pensée.

Cette notion, est, pour l’auteur, un acte de méchanceté envers les autres.

L’hypocrisie est alors un mensonge justifiant une mauvaise intention. L’exemple du Corbeau et du Renard dans les « Fables de la Fontaine » illustre bien cette définition de l’hypocrisie.

En résumé, un renard croise un corbeau sur un arbre avec un air fier et orgueilleux, tenant un fromage.

Le renard, rusé, veut le lui prendre.

Il commence par lui faire des compliments et se demande si son « ramage » est aussi beau que son « plumage ».

Le corbeau, flatté, tombe alors dans le piège, il ouvre le bec et laisse malencontreusement tomber le fromage.

Le renard le prend et dit au corbeau qu’un flatteur vit au détriment de « celui qui l’écoute ».

C’est-à-dire que derrière les compliments, il y a toujours un intérêt.

Le lien avec Hegel et sa définition est donc que l’intention, qui est donc de prendre le fromage au corbeau, est mauvaise.

Pourtant, ce n’est pas ce qu’il montrait, il usait de commentaires flatteurs pour atteindre son but.

La conduite extérieure n’est donc pas le reflet de sa pensée.

Le renard se conduit avec méchanceté en voulant prendre le fromage mais se donne l’apparence d’avoir une bonne intention en flattant le corbeau.

Ce qui rejoint alors parfaitement la définition de Hegel.

Pourtant, l’hypocrisie ne serait-elle pas un moyen d’apaisement dans la société ? Effectivement l'hypocrisie n’est pas forcément tout le temps mauvaise.

En effet l’intention est bonne, l’action de mentir est mauvaise mais nous en faisons tout de même tous usage, même inconsciemment.

Ils démontrent combien elle est au contraire indispensable tant elle sert à réguler et pacifier les relations dans la société.

La société et notre morale nous entraînent à adopter un caractère hypocrite plus que de le combattre, au dépend que se forme une société dans laquelle la franchise absolue serait hostile aux bonnes ententes.

On ne peut pas en permanence dire à tout le monde ce qu'on pense d'eux par risque de blesser. C’est ainsi que Hegel nous donne une démonstration de l’hypocrisie Ensuite, Hegel nous annonce sa thèse, il ne faut pas dissocier l’action de l’intention. En effet, Hegel commence la phrase par l’annoncement de sa thèse « Mais la conduite extérieure ne saurait se dissocier de la conduite intérieure ».

Il évoque alors que l’action et l’intention ne sont pas dissociables même si l’un ne reflète pas l’autre, cela par hypocrisie.

Il exprime alors le fait que ces deux notions se complètent.

Pourquoi alors Hegel affirme-t-il que l’action et l’intention de sont pas dissociable ? Il démontre que par lien, même si l’intention se reflète bonne mais que l’action est mauvaise, c’est par ce que l’intention a elle même était mauvaise au préalable.

Impossible serait alors, que l’action mauvaise qui est faite, le soit par une bonne intention.

Lorsqu'une personne agit, elle le fait avec une intention spécifique, un objectif ou une finalité.

L'intention motive l'action et donne un sens à celle-ci.

Cependant, Hegel va plus loin en affirmant que l'intention ne se réalise pleinement que dans l'action elle-même.

C'est-à-dire que l'intention trouve son accomplissement dans le monde réel à travers l'acte concret.

Par exemple,le processus de création artistique. Supposons qu'un artiste a l'intention de créer une œuvre d'art qui exprime la beauté et la liberté. Cette intention ne peut se concrétiser que par le processus actif de création artistique.

L'action de peindre, sculpter ou créer d'une manière quelconque devient le moyen par lequel l'intention de l'artiste est réalisée.

En d'autres termes, l'intention de l'artiste ne peut pas être séparée de son acte créatif, et l'œuvre d'art résultante est l'expression concrète de cette intention.

De même pour le côté négatif.

Supposons qu'une personne a.... »

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