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L'humanité progresse t-elle ?

Publié le 04/02/2005

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-       Car si Rousseau a souligné que l'homme est perfectible, il a également mis en avant sa lente et inexorable chute depuis l'état de nature. Avec la propriété naquit l'envie, qui instaura une compétition permanente entre les hommes. L'état social, qui peut paraître à première vue comme un progrès vis-à-vis de l'état de nature, est en fait synonyme de corruption. L'homme bon, c'est l'homme à l'état de nature, tellement naïf qu'il ignore jusqu'aux notions de Bien et Mal.   NÉCESSAIRE FOI EN LE PROGRÈS HUMAIN -       Si nous concevons le progrès de l'humanité comme un acheminement vers la paix et le bien-être de chacun, on peut voir dans le progrès du droit un indice de son développement. En effet, avec la naissance d'une volonté internationale, concrétisée notamment  par les Nations Unis, de penser une concorde entre les Etats afin de préserver le monde des conflits, c'est la possibilité de vivre ensemble, et non dans un état de tous contre tous qui est privilégiée. Le droit, en tant que puissance morale, doit prendre le dessus sur la puissance physique. Le progrès de l'humanité se mesure donc au progrès de la morale. Ainsi Kant pense-t-il une morale fondée sur des impératifs catégoriques, dépassant par là l'intérêt personnel. La moralité est synonyme d'autonomie, de liberté.

Constater un progrès, c’est enregistrer une amélioration qualitative ou quantitative entre un moment x et un moment y. En d’autres termes, une telle question impose de prendre en compte un point de vue historique. Mais se demander si l’humanité progresse, c’est avant tout penser qu’elle en est capable : l’enjeu est anthropologique. L’homme est-il capable de se perfectionner ? Et si oui, de quelle nature est ce progrès ? Technique, moral, politique ?

L’histoire humaine étant également jalonnée de drames, s’agit-il d’un arrêt dans le progrès de l’humanité ou d’épisodes inclus au cœur même du développement ?  Et finalement, comment mesurer ce progrès s’il existe ?

« initialement investie), c'est bien que de nouvelles valeurs ont été produites, et qu'elles n'ont pas reçu, dansl'acte d'achat de la force de travail, une contrepartie en argent.

Comme le note Marx, si le détenteur descapitaux et des moyens de production payait à sa valeur la totalité du travail fourni, il ne pourrait réaliser deprofit : celui-ci, travesti en « bénéfice », n'est pas autre chose que la forme prise par la plus-value, c'est-à-dire la différence entre la valeur de la force de travail achetée pour un temps déterminé et la valeur desproduits effectivement fabriqués pendant ce temps.

Mais le « contrat de travail » et toutes ses stipulationsjuridiques occultent un tel mécanisme et suscitent de surcroît l'illusion que le patron et l'ouvrier contractentlibrement et définissent en commun les conditions de l'embauche, alors que les conditions d'existence dechacun, la distribution des richesses, l'état du marché du travail, etc., rendent totalement illusoire etmystifiante cette « égalité juridique ».

Pour être saisie dans sa signification réelle, la forme apparente del'échange doit être référée aux conditions concrètes dans lesquelles se trouvent effectivement les hommeset les classes sociales auxquelles ils appartiennent. - Car si Rousseau a souligné que l'homme est perfectible, il a également mis en avant sa lente et inexorablechute depuis l'état de nature .

Avec la propriété naquit l'envie, qui instaura une compétition permanente entre les hommes.

L'état social, qui peut paraître à première vue comme un progrès vis-à-vis de l'état denature, est en fait synonyme de corruption.

L'homme bon, c'est l'homme à l'état de nature, tellement naïfqu'il ignore jusqu'aux notions de Bien et Mal.

Rousseau dira: L'homme est bon par nature, c'est la société quile corrompt. Cette idée maîtresse recouvre bien des ambiguïtés.

On peutl'interpréter comme une condamnation radicale de toute société quidépravant l'homme le rendrait malheureux.

Et ce sera la postéritéromantique de Rousseau qui exaltera l'individu incompris.

Le Wertherde Goethe appartient à cette lignée.

Mais pour Rousseau, il ne fautpas l'entendre dans un sens aussi radical.

La Société n'est pascorruptrice par essence, mais seulement un certain type de société.

Avrai dire, toutes celles qui reposent sur l'affirmation de l'inégaliténaturelle des hommes, oppriment l'immense majorité au profit d'uneminorité de privilégiés de la naissance et de la fortune.

Si en effet, onexamine attentivement les inégalités entre les hommes, seules cellesde leurs possessions matérielles qui, par des mécanismes commel'héritage, sont provoquées par le type d'organisation de la société,sont indéniables.

Mais c'est un sophisme, ou à tout le moins unjugement précipité de conclure que de telles inégalités ont pour originedes différences de nature.

Si l'on dépouille par la pensée l'homme detout ce qui chez lui relève du social, et donc du hasard, c'est bienl'égalité qui nous frappera : l'habileté de l'un peut compenser la forcede l'autre.

Rousseau reprend ici l'affirmation de l'égalité naturelleproclamée par les penseurs de l'école du droit naturel.

L'homme de lanature, c'est donc la nature de l'homme.L'homme diffère essentiellement des autres êtres naturels et en particulier de l'animal par sa perfectibilité.

Ce qu'il est naturellement en puissance ne peut s'actualiser quedans la vie en commun.

Ce n'est que parce qu'il vit en société que l'homme peut devenir moral, substituerdans sa conduite la justice à l'instinct.

Il est donc le produit de l'homme, aussi bien par son éducation quepar le système de législation.

Et le problème fondamental sera dès lors de trouver une forme de société danslaquelle l'homme puisse préserver sa liberté naturelle et assurer sa sécurité. NÉCESSAIRE FOI EN LE PROGRÈS HUMAIN - Si nous concevons le progrès de l'humanité comme un acheminement vers la paix et le bien-être de chacun, on peut voir dans le progrès du droit un indice de son développement.

En effet, avec la naissanced'une volonté internationale, concrétisée notamment par les Nations Unis, de penser une concorde entre lesEtats afin de préserver le monde des conflits, c'est la possibilité de vivre ensemble, et non dans un état detous contre tous qui est privilégiée.

Le droit, en tant que puissance morale, doit prendre le dessus sur la puissance physique.

Le progrès de l'humanité se mesure donc au progrès de la morale.

Ainsi Kant pense-t-ilune morale fondée sur des impératifs catégoriques, dépassant par là l'intérêt personnel.

La moralité estsynonyme d'autonomie, de liberté. - Penser le progrès humain, c'est également pouvoir intégrer les drames de l'histoire.

Car comment écrire que l'humanité progresse après les croisades, les deux Guerres Mondiales ou les génocides ? Hegel interprèteles drames de l'histoire humaine non comme un recul du développement de la Raison, mais comme un momentd'expression des passions.

Ce qui signifie que la Raison utilise des « ruses », que le développement de laRaison va se nicher jusque dans la volonté humaine.

Ce n'est pas l'homme qui fait le progrès de l'humanité, luiest trop occupé à ses passions, mais ce principe immanent qu'est l'Esprit.

Le progrès de l'humanité apparaîtdès lors comme étant inexorable. Au terme de cette analyse, si les progrès de la raison sont synonymes de progrès des sciences, l'humanité ne peutse passer d'une raison qui ne soit pas exclusivement calculante, mais également méditante.

C'est à la lumière de la. »

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