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L'homme s'adapte-t-il à la nature ?

Publié le 09/05/2012

Extrait du document

Mais l'homme civilisé conserve une certaine nostalgie de la nature vierge, telle qu'elle était avant qu'il l'adapte à ses besoins. Il trouve que trop souvent ses ouvrages d'art l'ont enlaidie. Pour satisfaire ce nouveau besoin, il prend des mesures de préservation de certains sites naturels, interdit le déboisement, ménage dans le voisinage des habitations des îlots de verdure ou même en crée artificiellement. Dira-t-on qu'il freine l'adaptation de la nature ?

« 70 NOTIONS DE PSYCHOLOGIE tes, qui constituent des préadaptations innées, assez souples toutefois pour se combiner avec des adaptations ultérieures aux circonstances particulières.

Ensuite, certains animaux adaptent la nature à leurs besoins : les oiseaux construisent des nids, les lapins et les renards creusent des terriers, les araignées tissent les pièges à mou­ ches que sont leurs toiles, les abeilles et les fourmis accu­ mulent des réserves pour l'hiver ...

Toutefois, en dehors des mystérieux savoir-faire instinctifs des insectes, la faculté d'adaptation de la nature est bien réduite chez l'animal et ne saurait être comparée à celle de l'homme.

Il.- L'HOMME A.

C'est bien une de ses caractéristiques essentielles : l'homme adapte la nature: d'abord à l'assouvissement de ses besoins organiques, ensuite, à mesure qu'il se civilise, à la satisfaction de désirs d'un ordre plus élevé, esthétiques, spiri­ tuels, altruistes, etc.

Le comportement des primitifs différait assez peu de celui des animaux : ils utilisaient les choses de la nature sans grande modification.

Ils vivaient de cueillette et de chasse, s'abritaient dans les cavernes.

L'adaptation de la nature débuta par la découverte et la fabrication d'outils aussi simples qu'une pierre emmanchée pour servir de massue ou mieux taillée en forme de grattoir, de hache ou de flèche.

Cet outillage fut grandement perfectionné lorsque à la pierre fut substitué le métal, grâce auquel purent être fabriqués des instruments beaucoup plus pratiques et beaucoup plus complexes.

Le fer, par exemple, fut adapté aux divers tra­ vaux agricoles, industriels et autres : ici faux, bêche ou charrue ; là scie, tarière ou varlope ; chez le forgeron, matière première de toutes les fabrications.

Munie de tout un arsenal d'instruments, l'humanité adapta la planète à ses besoins.

Elle défricha le sol pour lui faire produire les denrées dont elle avait besoin, sélectionna les espèces animales et végétales pour obtenir un meilleur ren­ dement.

Après s'être revêtu de peaux de bêtes, l'homme adapta le poil des animaux et les fibres végétales à la fabrication de tissus dont il fait des habits.

La caverne des troglodytes fut remplacée par des huttes puis par des maisons en pierre grou­ pées en villages, afin de pouvoir mieux se défendre contre une attaque éventuelle et aussi en vue des relations sociales sans lesquelles il ne saurait y avoir d'existence vraiment humaine.. »

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