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L'homme s'accomplit-il dans le travail ?

Publié le 12/07/2012

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travail

Mais pour que le travail reste un plaisir et non une contrainte constante, il faut qu’il soit modéré. L’homme doit avoir aussi un temps pour se divertir, pour exercer des activités extérieures et ainsi avoir du « temps libre « comme le dit Baudrillard, du temps pour faire ce qu’il souhaitera, pour aussi avoir le droit de ne rien faire s’il le souhaite. Il en va de même pour le repos, qui doit être proportionnel au travail fourni, sans quoi l’homme deviendrait un être sans cesse fatigué, et ne pourrait plus vivre correctement. Un aspect très important du travail reste aussi l’aspect de l’universel, de la société humaine. La société s’est bâtie sur le principe que chaque homme par son travail apporte sa contribution au bien commun. Même si le travail peut être aliénant ou tout simplement lassant, ou bien au contraire un vrai bonheur, il est une nécessité en société pour apporter sa contribution personnelle à l’Etat auquel l’homme appartient. Travailler c’est contribuer à un bonheur commun, à l’évolution du bonheur de tout un peuple, c’est s’inscrire dans un tout. C’est la raison pour laquelle les hommes qui ne travaillent pas pour une raison ou une autre son exclus de la société, car ils ne contribuent pas au commun et ne servent pas l’Etat auquel ils appartiennent. Le travail est d’une certaine façon le juste retour pour vivre dans une société qui assure la sécurité, la prospérité, la santé, la justice et d’autres valeurs sans quoi la vie deviendrait une survie.

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« Mais nous allons voir en quoi cette contrainte est au contraire légitime et en quoi le travail peut au contraire conduire l’homme à s’accomplir en tant qu’être doué deraison. Nous l’avons vu, le travail sous la contrainte conduit bien souvent à une aliénation de l’homme qui se détache de la tâche qu’il effectue non plus pour lui-même maispour autrui.

La première condition pour que le travail permette le bonheur serait donc qu’il ne soit pas une contrainte, ou du moins qu’il n’en reste pas une tout dulong.

Pour que l’homme soit heureux de travailler il faut qu’il effectue une activité avec un certain plaisir, et pour cela il faut que cette activité lui permette deconcevoir un objet ou une idée du début à la fin de sa réalisation.

Il faut donc que son travail lui soi propre, et non détaché de lui-même comme le travail à la chaîne.D’autre part, si le travail n’est plus une contrainte aliénante, l’homme pourra alors revenir aux fins de base du travail humain.

Son travail lui permettra de développersa raison, de cultiver son esprit et donc d’aspirer au bonheur par la culture, par le développement de son savoir.Mais pour que le travail reste un plaisir et non une contrainte constante, il faut qu’il soit modéré.

L’homme doit avoir aussi un temps pour se divertir, pour exercer desactivités extérieures et ainsi avoir du « temps libre » comme le dit Baudrillard, du temps pour faire ce qu’il souhaitera, pour aussi avoir le droit de ne rien faire s’il lesouhaite.Il en va de même pour le repos, qui doit être proportionnel au travail fourni, sans quoi l’homme deviendrait un être sans cesse fatigué, et ne pourrait plus vivrecorrectement.Un aspect très important du travail reste aussi l’aspect de l’universel, de la société humaine.

La société s’est bâtie sur le principe que chaque homme par son travailapporte sa contribution au bien commun.

Même si le travail peut être aliénant ou tout simplement lassant, ou bien au contraire un vrai bonheur, il est une nécessité ensociété pour apporter sa contribution personnelle à l’Etat auquel l’homme appartient.

Travailler c’est contribuer à un bonheur commun, à l’évolution du bonheur detout un peuple, c’est s’inscrire dans un tout.

C’est la raison pour laquelle les hommes qui ne travaillent pas pour une raison ou une autre son exclus de la société, carils ne contribuent pas au commun et ne servent pas l’Etat auquel ils appartiennent.

Le travail est d’une certaine façon le juste retour pour vivre dans une société quiassure la sécurité, la prospérité, la santé, la justice et d’autres valeurs sans quoi la vie deviendrait une survie.D’autre part, en société l’homme doit travailler par nécessité pour pouvoir subvenir à ses besoins.

Le but lucratif apporte malgré tout un plaisir au travail, puisquel’homme qui exerce une activité est heureux de recevoir l’argent pour lequel il a travaillé, et avec lequel il pourra vivre.

L’argent est la monnaie d’échange en société,la valeur de richesse commune que l’on échange contre les biens.

Echanger de l’argent revient à dépenser le fruit de notre travail.

Ainsi acheter un aliment revient àse dire que l’on a travaillé pour vivre.

Comme le dit Marx, « l’épanouissement de la puissance humaine (…) ne peut fleuri qu’en se fondant sur ce règne de lanécessité ».

Sans nécessité, le travail n’aurait aucune utilité pour l’homme, et il est nécessaire de garder une fin de besoin au travail.

C’est la raison pour laquelle leshommes qui travaillent beaucoup et son peu payés peuvent être malheureux.

Parce que leur nécessité n’est pas comblée à la mesure du travail qu’ils peuvent fournir.C’est aussi la raison pour laquelle les hommes sont heureux lorsqu’ils sont bien payés.Plus le travail sera une source de bonheur pour l’homme, plus il pourra développer ses facultés car il se vouera à son travail avec plaisir.

Ainsi l’homme qui aimejouer d’un instrument progressera bien plus vite dans la virtuosité qu’un homme qui en joue parce qu’il est forcé.

L’assimilation des connaissances se fait bien plusfacilement sans contrainte.

Et un travail modéré par des moments fréquents de temps libre peut être la clé d’un travail qui conduit au bonheur de l’homme et par cebiais au développement de sa culture.L’homme peut donc bien aspirer au bonheur et à la culture par le travail tant que celui-ci reste raisonnable.

Il faut aussi que le travail conserve cette nature qui fait delui un moyen de subvenir à un besoin.

C’est pourquoi il faut qu’il soit justement récompensé en société par un retour juste, une paye juste.

Ainsi si le travail devientun plaisir il pourra pleinement épanouir l’homme dans son essence et lui permettra de devenir un être de culture. Nous avons montré que l’essence-même du travail permet effectivement à l’homme de s’accomplir.

Puis nous avons montré qu’il peut cependant avoir l’effet inverseet conduire à l’aliénation de l’homme ou à son ennui et qu’il n’est pas l’unique source d’accomplissement de l’homme.

Enfin nous avons prouvé que l’homme peutaussi travailler et être heureux et se cultiver.Le travail permet donc par son essence d’accomplir l’homme dans sa condition d’être doué de raison parce qu’il est une activité culturelle et perfectible.

Mais pourqu’il ne perde pas son essence, le travail doit obéir à la condition d’être choisi ou accepté sans contrainte, sans quoi l’homme ne pourra se projeter dans le travailqu’il effectue.

Cela le conduirait à l’aliénation ou à la lassitude.

En revanche si le travail reste modéré, qu’il permet à l’homme de s’impliquer dans son activité etqu’il conserve un juste retour des efforts effectués à une tâche par une bonne paye ou la dotation de biens nécessaires à la bonne vie d’un homme en société, il pourrapermettre à l’homme de prendre du plaisir à travailler et donc de s’impliquer en tant qu’être raisonné dans sa tâche, ce qui le conduira au développement de sonesprit, à la culture, et même à la perfectibilité en trouvant de nouvelles techniques pour faire son travail de façon plus optimale.

Enfin, l’homme peut aussis’accomplir différemment que dans le travail, mais bien part la création artistique qui suppose cependant que l’homme se soit détaché de ses besoins.On peut se demander par ailleurs en quoi la synergie, le travail à plusieurs, permet à l’homme de mieux s’épanouir dans son travail ? On peut aussi s’intéresser à laquestion de savoir dans quelle mesure il faut compenser travail et temps libre ?. »

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