... l'homme qui médite est un animal dépravé. Jean-Jacques Rousseau
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
? Dans le premier Discours, le Discours sur les sciences et les arts (1750), Jean-Jacques Rousseau avait montré que le prétendu progrès de la civilisation avait contribué à rendre l'homme moins bon et moins heureux. Dans le second Discours, le Discours sur l'inégalité (1755), il va plus loin encore dans sa démonstration pour montrer les méfaits du progrès technique.
Les premières pages de ce second Discours montrent les effets négatifs du progrès sur la santé de l'homme. L'homme des premiers âges, selon Rousseau, était « d'un tempérament robuste et presque inaltérable ». Tout au contraire, parce qu'il mène une vie agitée, parce qu'il s'écarte des voies de la nature, parce qu'il a l'âme « rongée », l'homme civilisé est accablé de maladies diverses.
Liens utiles
- j'ose presque assurer que l'état de réflexion est un état contre nature, et que l'homme qui médite est un animal dépravé. Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes Rousseau, Jean-Jacques. Commentez cette citation.
- ... l’homme qui médite est un animai dépravé. Jean-Jacques Rousseau
- « J'ose presque assurer que l'état de réflexion est un état contre nature et que l'homme qui médite est un animal dépravé. » Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, 1754. Commentez.
- Pourquoi Rousseau peut-il affirmer: "l'homme qui médite est un animal dépravé". ?
- Jean-Jacques Rousseau dans "Julie ou la Nouvelle Héloïse": Le désir comme essence de l'homme