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L’homme peut-il vivre sans société ?

Publié le 07/10/2018

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Ce qui est valable à l’intérieur d’une société l’est également pour les relations entre sociétés. Montesquieu met au jour les vertus du commerce entre les peuples comme contrepoint absolu de la guerre. Inversement, dans un État despotique, il n’y a que peu d’échanges et de commerce, du fait que tout est suspendu au bon vouloir du souverain. Ce sont plutôt les usuriers que les commerçants qui prospèrent. Mais il y a aussi une limite au commerce : s’il prend appui sur l’intérêt particulier, il est difficile de destituer l’homme par sa sociabilité, de le définir comme être sociable et social uniquement. Et si cela favorise l’enrichissement, tout devient objet de commerce payant. N’y a-t-il pas le risque d’une dégradation des échanges ?

« bili té du jug emen t doi vent être aussi favorisés.

Or si l'on reste à l'intér ieur de la fa mi lle, par exem ple, on ne peut garantir tout cela de la même façon.

Il fa ut donc une organ isati on suff isante pour obtenir le bien-ê tre et le bonheur , pour pr oposer à chacun tout ce qu'il pou rrait renco ntrer comme exigence humaine.

Aristote esti me que la cité antique corres pond à ce type d'organisa tion.

La cité est donc selon lui plus naturelle, plus conforme à la natur e humaine développ ée que la fa mil le.

c.

La divis ion du trava il L' or gan isati on de la socié té est, elle aussi, fondée sur un princip e naturel.

Platon le rappe lle dans le livre li de La Répu blique.

Il fa ut à chacun au minimum de quoi se nou rrir, se loger , se vêti r, plus tout ce qui est ensui te consid éré comme impor ­ tant matér iellemen t, bien qu'en réalité souvent super flu.

Et, pour cela, la division du trav ail s'im pose naturellem ent.

Il est plus efficace que cha cun se spécialise dans un domaine, il est normal que chacun ait des dispositions naturelles plus mar quées pour tel ou tel type de tâc he.

Les élém ents naturels de l'échan e a.

Échang e des biens Le bes oin et la faibl esse ne sont pas les seul s res ponsabl es de la socié té.

Figu re aussi à l'origi ne un penchant naturel humain qui le rend disp osé à éch ang er ce qu'il possèd e en vue d'ob tenir ce qu'il désire ou ce dont il a bes oin.

Ce penchant est, selon A.

Smi th, pr opre à l'homme seul parmi tous les autr es animau x che z qui il n'appar aît pas.

De plus, l'échang e des biens sollicite toujour s l'i ntér êt ou l'av an­ tage de ceux qui le su ivent.

C'est pourquoi « fa ire un mar ché » est si naturel, si fré­ quen t.

L'un attend de l'au tre de quoi servir son avant age, mais celui qui donne re çoit pareillement ce dont il a bes oin.

On abo utit inévitablement à une socié té où la division du trav ail et le perfe ctionnement des talents et des spéciali tés fini ssent par s'im poser .

b.

Échang e ma trimonial L'éc hang e des biens ne constitue pas à lui seul le ferment de la socié té.

Les anthro­ po logues, et en par ticulier Lévi-Strauss, établi ssent que toute société et toute cul­ tur e humaine en général se fondent sur la prohi bition de l'ince ste.

En refusant une union avec sa propr e sœur , un homme montre en effet qu'ilia laisse disponi ble pour d'autres.

Et inverseme nt, la sœur de l'autr e de vient disponi ble pour lui.

On pou rrait alors dir e qu'une société repose sur le princip e de l'échang e matr imoni al.. »

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