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L'homme peut il se reconnaître dans le travail

Publié le 16/04/2015

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L'Homme peut il se reconnaitre dans le travail ? Le travail est une activité exigeant un effort exercé par l'homme pour pouvoir satisfaire ses besoins c'est-à-dire pour pouvoir manger, boire, avoir des vêtements... L'Homme a un besoin de travailler car sans cela il ne peut pas vivre. Le travail, bien qu'il soit un plaisir pour certains, pour d'autres c'est une corvée, une punition... Selon la façon dont on défini le travail, on peut dire que l'homme peut se reconnaître ou non dans le travail. C'est cela que nous allons étudier. L'Homme peut-il se reconnaitre dans le travail ? En premier, nous allons étudier le travail aux sens de satisfaction des besoins humains, d'activité anthropologique et humanisante, et au sens de division sociale du travail avec comme exemple la Callipolis de Platon pour montrer que l'homme peut se reconnaître dans le travail. En second lieu, nous allons étudier le travail en tant qu'activité économique, en tant que corvée (avec l'homme en tant qu'homme libre), et en tant qu'aliénation pour montrer qu'à certains moments l'homme ne peut pas se reconnaître dans le travail. Dans un certain sens, on peut dire que l'homme peut se reconnaitre dans le travail. En premier lieu, nous allons étudier le travail aux sens de satisfaction des besoins humains. Ensuite nous allons parler du travail en tant qu'activité anthropologique et humanisante. Enfin, nous allons voir le travail dans le sens de la division sociale du travail et donc pourquoi l'homme peut se reconnaitre dans le travail avec cette méthode et nous allons aussi étudier la division sociale du travail l'acquisition du loisir à travers l'exemple de la cité utopique de Platon qu'il a nommé la Callipolis (=la belle cité). 1) Si nous parlons du travail en tant que satisfaction de nos besoins alors, on peut dire que l'homme travaille pour vivre mais aussi pour satisfaire ses besoins (qui ne sont pas que vitaux) et donc l'homme peut se reconnaître dans le travail. Pour l'homme le travail est le seul moyen qu'il a pour se maintenir en vie. Il est donc nécessaire de travailler pour vivre. Le travail peut être considéré comme un moyen de satisfaction des besoins naturels et c'est pour cela qu'on peut le qualifier de naturel. Il est clair que l'homme travaille d'abord pour vivre ou plutôt survivre. Etre vivant, l'homme doit satisfaire des besoins vitaux, en particulier celui de se nourrir. Pour cela, s'impose à lui la nécessité de produire, par le travail. Le travail est aussi une condition d'accès à une vie plus confortable. Le fruit du travail permet d'augmenter sa richesse personnelle. Il permet d'accéder à une liberté et à un confort matériel dont l'individu ne jouissait pas avant. C'est un moyen d'accès à la société de consommation via les revenus perçus. La production permet la satisfaction des besoins. Le travail permet d'accéder à nos désirs. Donc si le travail est une condition d'accès à une vie et aussi à une satisfaction des besoins, on peut dire que l'homme peut se reconnaître dans le travail étant donné que le travail est qualifié de naturel dans cette condition. Comme le travail est quelque chose de naturel dans cette condition, l'homme peut donc se reconnaître dedans car l'homme est naturel. 2)Si on parle de travail au sens d'une activité anthropologique, humanisante et qui permet l'acculturation, alors l'homme peut se reconnaître dans le travail du fait que l'activité est naturelle si elle est humanisante. Pour montrer que le travail je vais donner des définitions du travail et le point de vue de certains philosophes sur le fait que le travail est humanisant. Le travail est le propre de l'homme comme c'est une activité anthropologique. D'après Karl Marx, le travail comme propre de l'Homme c'est-à-dire comme activité anthropologique, fait intervenir l'imagination, l'esprit, la pensée dans toutes leurs formes. D'après Rousseau, le travail est l'instrument de civilisation et de fondement de la citoyenneté. Le travail est devenu quelque chose de « positif » à partir des XVIIème et XVIIIème siècles car des voix ont commencé à se faire entendre pour c...
travail

« activités animales ne sont pas de la même nature que les activités humaine, car le résultat du travail existe dans l'imagination de l'homme avant qu’il l’ai fait; alors qu’à l'inverse, les activités des animaux proviennent de leur instinct et non de leur volonté ni de leur imagination.

D’après Marx, « l’animal ne produit que sous l’empire du besoin physique immédiat tandis que l’Homme produit alors même qu’il est libéré du besoin physique, et il ne produit que lorsqu’il en est libéré ».

Il dit aussi que « le résultat auquel le travail aboutit préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur » tandis que l’animal n’a pas de représentation ; c’est-à-dire que l’Homme quand il travaille sait ce qu’il produit et c’est là la différence avec l’animal qui lui n’a aucune représentation de son produit avant de le faire.

Marx écrit aussi que « le produit de l’animal fait, comme tel, partie de son corps physique, tandis que l’Homme se dresse librement face à son produit » (Manuscrit de 1844).

Donc contrairement à l’activité animale, le travail humain est une activité consciente, le fruit d’une volonté qui se fixe un but et qui mobilise une attention en vue d’atteindre ce dernier; mais aussi une activité intelligente, il implique la compréhension des lois de cette nature qu’il reproduit; et une activité libératrice, grâce au travail l’Homme s’émancipe du joug de la nature.

Cela signifie que le travail permet de nous faire sortir de notre animalité.

D’après Emmanuel Mounier, tout travail travaille à faire un Homme en même temps qu’il produit une chose.

Le travail construit l'homme : il lui permet de se réaliser dans son humanité.

Marx affirme en effet que, normalement, celui qui effectue un travail est pleinement humain.

Il peut en effet se réaliser dans son travail car il peut s'y reconnaître .

C’est dans et par le travail que la nature humaine se réalise.

Le travail permet l’accomplissement de soi dans la mesure où c’est un gage de reconnaissance économique, sociale et humaine.

Dans le travail, l’Homme extériorise son individualité; c’est-à-dire que l’objet de son travail porte sa marque, et il se contemple dans cet objet comme homme et comme individu; mais extériorise aussi son essence sociale, l’objet de son travail convenant au besoin d’un autre être humain, il jouit de la jouissance qu’autrui en tirera.

En sorte que, dans le travail, l’Homme existe à la fois « pour soi » et « pour les autres ».

On peut donc dire que l’homme peut se reconnaître dans le travail car c’est une activité humanisante, qui est donc différente de celle de l’animal.

Cela permet donc de montrer que le travail permet à l’homme de sortir de son animalité.

3) Si on prend le travail en tant que division sociale du travail, on peut dire que l’homme se reconnaît dans le travail car l’homme peut donc exercer un travail en fonction de ce qu’il sait et veut faire.

L’Homme travaille selon la division sociale du travail.

Il s’inscrit dans un dispositif technique.

La division sociale du travail est un invariant de toutes les sociétés humaines.

Il ne peut y avoir de travail isolé.

Toute activité de production s’inscrit dans une division sociale du travail.

La division sociale du travail c’est une articulation de métiers.

L’Homme a plusieurs besoins.

Il y a deux options possibles pour satisfaire ses besoins : l’autarcie individuelle c’est-à-dire que chacun est à même de pouvoir satisfaire lui-même ses différents besoins.

Chacun va être tour à tour agriculteur, maçon, tisserand… C’est le régime de la dispersion avec aucuns liens social et politique.

Marx appelle cela la Robinsonnade mais ce n’est possible que dans le cadre d’une fiction donc le travail ne fait pas partie de cette catégorie pour la division sociale du travail.

La deuxième option qui est donc celle de la division sociale du travail est la coopération.

Il n’y a plus la dispersion, on est déjà dans la société politique sans qu’il y ait cité.

On est dans l’institution.

C’est l’option la plus avantageuse.

La seule façon de produire l’Homme c’est dans le cadre de la division sociale du travail.

Chacun est spécialisé dans un métier.

C’est la seule façon pour l’Homme de travailler.

L’Homme travaille selon la division sociale du travail.

La division sociale du travail pour les grecs permet la vie humaine, le bien vivre.

La division sociale du travail n'a pas du tout pour fonction de permettre le progrès économique ou d'améliorer l'espèce : la fonction de la division sociale du travail est d'intégrer le corps social.

Elle produit de la solidarité, en faisant de chaque individu un échangiste, mais surtout en créant entre les hommes un système de droits et de devoirs qui les lie les uns aux autres de façon durable : le travail crée la société.

On. »

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