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L'homme peut-il etre inconscient ?

Publié le 17/04/2016

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Descartes affirmait la transparence de la conscience à elle-même. Dans l'un de ses ouvrages intitulé \"Réponses aux sixièmes objections\" ce dernier disait : \"II n'y a aucune pensée de laquelle, dans le moment qu'elle est en nous, nous n'ayons une actuelle connaissance\". Cela signifie que, selon Descartes, nous avons connaissance de toutes nos pensées. Mais avec Freud et ses deux topiques sur l'inconscient, le modèle cartésien est en perte d'influence. Il est dès lors inconcevable d'affirmer, suite aux grandes découvertes du référent en terme de psychanalyse qu'est Freud, que toutes nos pensées sont conscientes. Ainsi, c'est l'existence d'un inconscient au côté de la conscience qui s'affirme de jour en jour. En résumant quelque peu grossièrement la théorie de Freud, on peut dire qu'il y a des pensées dont nous avons conscience mais également des pensées enfouies auxquelles nous n'avons plus accès de manière temporaire ou bien définitive. En effet, des pensées peuvent être difficilement supportable pour une personne et il va alors s'opérer ce que Freud appelle un refoulement. Cette pensée est alors écartée de la conscience. Donc, en suivant cette pensée freudienne, cela veut dire que nous n'avons pas connaissance de tout ce qui se passe en nous. Il existe donc une certaine censure qui nous bloque l'accès à certaines pensées. Ainsi, au vu de cette entré en matière, il semble intéressant de se demander si l'homme, au sens général du terme, peut parfois être inconscient sur le plan psychologique mais aussi sur le plan moral ? Ainsi, après avoir montré que l’inconscient est inévitablement présent chez homme comme l'évoque largement le travail de Freud, je tâcherai de montrer certains aspects de l'inconscience moral chez l'homme. Avant d'entrer dans le cœur du sujet, il semble judicieux de définir, si cela est possible, ce qu'est l'inconscient freudien est s'appuyant sur le deuxième topique de ce dernier. Pour Freud, il y a trois grands tyrans dans l'inconscient, il y a le Moi ( das Ich ), le Surmoi ( das über ich ) et le Ça ( das es ) ( tous ces tyrans sont aussi nommés en allemand car Freud est autrichien ). Le Moi est la personnalité elle-même, il y a le Moi conscient, le Moi préconscient et le Moi inconscient. Les Moi préconscient et inconscient comprennent à la fois la mémoire et les automatismes par exemple. C'est ce que l'on appelle aussi le subconscient. En effet, notre façon de marcher, de parler, de manger se retrouve dans notre personnalité. Ainsi, tout cette partie inconsciente du Moi est beaucoup plus rapide que la partie consciente. Passons au Surmoi, c'est la partie du psychisme qui a pour but de réprimer les pulsions contraire à la moral et à la société ( je pense ici à intériorisation des grands interdits parentaux qui arrivent très tôt dans la vie ). Le Surmoi comprend une partie consciente ( l’aspect oral ) et une p...

« intérieurement dans notre tête, cela est absolument impossible car nous serions en permanence en train de réfléchir à quelle geste faire, quel muscle activé … Nous ne nous demandons pas consciemment quel muscle nous allons devoir mobiliser afin d'accomplir un mouvement quel qu'il soit.

Ainsi, il semble logique de penser qu'une immense partie de nos comportements sont devenus automatiques lorsqu'on les répètent maintes et maintes fois.

Tout ces mouvements que l'on opère tout au long de la journée seraient beaucoup trop lourd sur le plan cognitif si il fallait réfléchir pour accomplir chacun d'entre eux.

L'inconscient psychologique à donc ce rôle de mémoire ici. Mais la théorie de Freud qui est aujourd'hui largement admise ne se base pas simplement sur ces comportements automatiques.

En effet, Freud, qui a fuit l'Autriche à cause de l'antisémitisme, est venu vivre à Paris où il a travaillé en psychiatrie au côté du professeur Charcot, en stage.

Ainsi, il a pu travailler au côté de femmes hystériques et de malades mentaux, ce qui lui a permis d’étudier certaines facettes de l'inconscient.

Il a notamment passé beaucoup de temps sur les rêves nocturnes.

Ainsi, ce dernier a dit : « le rêve est la voie royale de la manifestation de l’inconscient » mais aussi : « le rêve est la réalisation du désir ».

Selon Freud, ce serait donc par le rêve et, au delà de ça, la connaissance de ses propres rêves nocturnes que l'on accède à l'inconscient.

Le rêve serait alors double selon Freud, il y a le contenu manifeste, c'est le récit du rêve tel qu'on peut le faire au réveil et il y a le contenu latent qui est le vrai sens ou plutôt le sens caché du rêve.

On peut aussi évoqué les actes manqués, ce sont des actes de la vie courantes qui sont ratés pour notre conscience mais réussi pour l'inconscient.

Casser quelque chose par exemple.

Je vais donner un exemple que tout le monde à déjà connu, ne vous est-il jamais arrivé de vous rendre dans une pièce de chez vous, de penser à autre chose sur le chemin ou encore de répondre à la question de quelqu'un, et lorsque vous arrivez dans cette pièce, vous ne vous souvenez pas de la raison qui vous amène ici.

Il me semble que cet exemple est une manifestation claire de l'inconscience qui peut parfois toucher l'homme.

Après avoir défini ce qu'est l'inconscient freudien aussi vaste soit-il, j'ai montré que celui-ci est présent sous différente forme chez l'homme, c'est en tout cas ce que laisse penser de nombreux indices.

L'inconscience semble indispensable à la vie sociale de l'homme mais aussi à sa vie en règle général sans quoi nous devrions réaliser des prouesse de concentration pour réfléchir à chacun de nos actes aussi banal soient-ils.

Il semble donc indiscutablement que l'homme peut être inconscient selon cette réflexion.

Mais cette inconscience freudienne est bien particulière, car elle place l'inconscient au côté de la conscience au sein de l'esprit.

On observe chez l'homme des comportements instinctifs, liés aux besoins vitaux, et aussi des habitudes acquises, à force d'exercices.

L'habitude ne nécessite ni réflexion ni choix.

Je pense que c'est une partie de l'inconscience physiologique de l'homme que l'on voit ici.

Mais il y a une autre forme d'inconscience, plus parlante sur le plan physique mais surtout moins abstraite que peut l'être la théorie de Freud.

C'est ce que je vais tâcher de montrer dans cette deuxième partie où nous allons cette fois voir si l'homme peut être inconscient sur le plan moral. En effet, je vais ici évoquer des formes d'inconscience qui ont ou non un rapport avec le travail de Freud.

Je vais ainsi commencer cette deuxième partie en parlant des grands types de maladies mentales.

En effet, il arrive que certaine personne soient atteintes de maladie mentale incurable telle que les perversions au sens large du terme.

C'est une sorte de mécanisme de défense qui vise à éviter une souffrance intérieur, et qui utilise l'autre comme on utilise un objet, une chose permettant d'extérioriser ce qui est considéré comme insoutenable pour l'individu qui utilise un fonctionnement pervers afin de s'auto-protéger .

Mais c'est certainement l'inconscient de l'homme qui décide de cette surprotection.

L'origine de cette utilisation destructrice de l'autre est théorisée comme un phénomène de projection des contradictions internes et des douleurs que l'individu refuse de ressentir.

Il s'agit ici d'une maladie incurable, les pervers ne relèvent en rien de la psychanalyse car aucun traitement pour eux n'est possible.

Mais au delà de cette horrible vie que mène ces malades, les véritables pervers sont inconscient de leur état qui tombe cependant sous le coup de la justice en France.

D'autres maladies graves dont les victimes n'ont pas conscience existent, c'est le. »

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