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L'homme maître et possesseur de la nature

Publié le 01/05/2013

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  Descartes déclare que la philosophie pratique qu'il souhaite développer pourrait nous rendre comme « maître et possesseur de la nature «, cette formule peut sonner aux oreilles du lecteur comme une affirmation sans limitation de la supériorité de l'homme sur la nature et comme la communication de toutes les intrusions que l'activité scientifique et technique fera subir au cours de l'époque moderne à notre environnement naturel. En effet, l'homme « maître et possesseur de la nature « pourra s'octroyer le droit de faire endurer à la nature toutes les modifications que nécessite la satisfaction de ses envies. La nature ne serait plus alors vue que comme une chose sur laquelle il pourrait exercer sa force sans aucun problème des conséquences de son acte sur les générations a venir et les autres être vivants, sans aucun problème de préserver l'équilibre de la nature. Cependant, si nous lisons méticuleusement ce texte, nous remarquons qu'il ne dit pas exactement cela, dans la phrase qu'il emploie, il y a en effet un terme qui a son importance, c'est le mot « comme «; Descartes ne dit pas que l'homme va devenir « maître et possesseur de la nature « mais qu'il va devenir « comme maître et possesseur de la nature «. Pour Descartes, le maître de...

«   Pour illustrer et clarifier sa thèse qui est que la science n'a pas qu'un intérêt spéculatif, elle a aussi un intérêt pratique ; elle va permettre de nous rendre comme maître et possesseur de la nature.

Descartes nous donne trois arguments que nous allons développer ci-dessous.   Premièrement Descartes nous donne sa vision de la connaissance et comme tout grand savant il commence par répondre à la question « Pourquoi les hommes s'efforcent-ils de connaître ? ».

Connaître a pour objectif de satisfaire un besoin primordial de l'esprit humain qui est de savoir, de découvrir la vérité.

Dans ce texte l'auteur explique que l'enseignement scolastique (philosophie développée et enseignée au moyen -âge dans les universités) ne permet pas de parvenir à des connaissances qui sont fort utiles à la vie mais seulement d'acquérir de la théorie.

Ainsi ce texte établit que la science moderne n'a pas qu'un intérêt théorique, elle a aussi un intérêt pratique.

Ce terme s'oppose dans le texte à « spéculatif », ce dernier a dans ce texte une signification péjorative.

Descartes semble insatisfait de l'enseignement scolastique qu'il a reçu, ce pourquoi il fonde le savoir sur de nouvelle base.

Ils arrive donc au raisonnement que avec la pratique par laquelle, connaissant la force et les actions des corps qui nous environnent tels que le feu, l'eau, l'air, les cieux, nous pourrions « les employer en même façon à tous les usagers auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre maître et possesseurs de la nature ».

Par conséquent Descartes constate, dans sa propre pratique que ce genre de connaissances peut donner lieu à des applications pratiques forts avantageuse et intéressantes pour les hommes.

Cependant, la connaissance permet-elle de bien agir ? Deuxièmement, Descartes déclare que la connaissance permet d'aboutir à la réalisation d' « artifices qui feraient qu'on jouirait sans aucune peine des fruits de la Terre et de toutes les commodités qui s'y trouvent ». La santé est pour Descartes le premier bien et le fondement de tous les autres biens de cette vie, car rappelons que celle de Descartes était très fragile.

En effet la santé est indispensable au fonctionnement du corps humain ; un homme en mauvaise santé et malade sera dans l'incapacité de se déplacer et donc de fournir l'effort nécessaire pour cueillir des fruits par exemple tandis qu'un homme en bonne santé pourra sans problème le faire.. »

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