L’homme fait-il son histoire ? Peut-on prévoir l’histoire ?
Publié le 06/10/2018
Extrait du document
Dans l’Histoire il n’y a pasque des volontés qui se rencontrent ou s’opposent, il y a également des circonstances déterminantes. Déclarer une guerre ne relève pas uniquement de décisions humaines. Engels, dans La Violence dans l'histoire, montre, par exemple, qu’une guerre suppose des armes, donc une évolution technique, de l’argent et un niveau économique. L’« élément primitif » de la violence n’est pas la décision politique, mais le contexte matériel et économique qui l’oriente ou la détermine.
Dans des actions politiques, diplomatiques ou engageant une collectivité humaine en général, les conséquences se répercutent sur une telle échelle qu’il y a création de faits imprévisibles, provoquant des séries d’événements inédits, du fait qu’il y a combinaison de volontés différentes et parfois contraires. Mais justement, certains individus réussissent davantage que d’autres à influer sur le cours des choses. Comment cela se fait-il ? Est-ce seulement grâce à leur ambition ou à leur intelligence ?
«
arbitre.
Ce qui explique aussi l'impres sion de désor dre ou de gâchis pour certaines
périodes, comme si l'être humain était incapabl e de suivre de façon cons tante un
principe raisonna ble.
Kant part du cons tat, dans Idée d'une histoire universelle,
que nous sembl ons ne suivre aucune loi, ni celle de la raiso n, en tirant par exem
ple des leçons du passé, ni celle de l'insti nct natur el.
Ce qui donne à nos actions
un car actère imprévisible.
b.
La comp lexité des faits
Dans des actions politiques, diplomatiques ou engageant une collectivité humaine
en général, les conséq uences se répercutent sur une telle échelle qu'il y a créat ion de
fa its impr évisibl es, provoquant des séries d'événeme nts inédits, du fait qu'il y a com
binai son de volontés différe ntes et par fois contr aires.
Mais juste ment, certains indi
vidus réussissent davantage que d'autres à in fluer sur le cour s des choses.
Comment
cela se fait-il ? Est-ce seulement grâce à leur ambi tion ou à leur intell igence ?
Qui fait l'Histoire ?
a.
Les héros de l'Histo ire
Des homme s entr ent dans l'Histo ire, du fait de leur fonction, mais surtout du fait
de leurs actions.
Ceux que l'on qualif ie de « hér os» pr ennent une stature de per
sonna ge histor ique parce que leur projet personnel s'est trouvé corres pondr e au x
atte ntes générales des peuples sur qui il s s'a ppliq uaient.
Hegel prend l'exemple de
Nap oléon.
Il a, selon lui, incarné la doubl e aspir ation de liber té des droits, issue de
0 0
Philosophie de l'his toire
C'est le nom donné à toute
démarche qui se propose de
re ndr e comp te de la totalité
du processus historique
selon un principe directe ur
qui en régit le cour s, et en
expl ique la progress ion ou
les étapes de façon
rat ion nelle.
Cela revient à
donner un sens à l'histoir e :
à la fois une direc tion et une
intelligibi lité.
0 0 la
Rév olution, et de grandeur ou de fo rce de l'Ëtat.
Le caractèr e par ticulier de son ambition s'est
tro uvé en pha se avec le caractère univer sel des
at tentes des peu ples.
Jusqu'au moment où cela ne
co ïncide plus, et les personn ages histor iques ont
alor s des destinées souvent tr agiques : il s dev ien
nent les instru ments de l'H isto ire.
b.
La Raison dans l'His toir e
Hegel va jusqu'au bout de son principe.
S'il existe
une adéq uation entre la volonté d'un seul et celle
d'un peuple, c'est qu'une sorte de volonté ou
d'es prit unive rsel existe et se réalise par l'inter
médiair e de personne s parti culières.
La majuscule
s'im pose quand on se réfère à cette concep tion..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L’homme fait-il son histoire ? Peut-on prévoir l’histoire ?
- HISTOIRE NATURELLE DE L’HOMME, 1749. Buffon - étude de l'œuvre
- L’Éducation sentimentale Histoire d’un jeune homme de Gustave Flaubert (analyse détaillée)
- Éducation sentimentale (L'), histoire d'un jeune homme. Roman de Gustave Flaubert (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)
- Éducation sentimentale (L'), histoire d'un jeune homme. (analyse détaillée) de Gustave Flaubert