l'homme, être doué de raison, doit-on le définir par la conscience ?
Publié le 24/11/2005
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L'homme semble être le seul être vivant à posséder un langage articulé, ainsi qu'un réseau permanent de signes, extérieur à lui-même. Ces caractéristiques viennent de l'exercice de sa conscience, comme perception de soi et de l'extériorité du monde. Dès lors, l'unicité de cette conscience ne pourrait-elle justifier une définition essentielle de l'homme basée sur cet état psychologique ? Et s'il nous faut prendre en compte la dimension pratique d'activité de la conscience, peut-être pour concevoir une définition à partir d'elle faut-il penser la conscience comme un accomplissement de l'essence humaine, guidé par sa raison ? A moins qu'un tel accomplissement ne soit qu'une illusion de cette même conscience, éloignant alors définitivement toute possibilité de définition... ?
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