l'homme et son image - commentaire composé
Publié le 09/04/2014
Extrait du document
«
Au travers de ce « conte » inspiré de la mythologie grecque, on remarque bien que c'est La Fontaine qui
s'exprime.
Le pronom personnel « je » est employé à 2 reprises ainsi que la 1ere personne du pluriel : « notre
âme, nos défauts » ce qui traduit son implication dans la fable.
On peut également observer un passage du
lecteur à l'auteur au v.23 : « on ...
je » ainsi qu'un élargissement en chiasme « Je parle à tous » de sorte que le
lecteur se sent directement concerné ce qui peut le rendre alors plus réceptif aux arguments du poète.
De plus,
la question du vers 11 demande réflexion au lecteur ainsi plus sensible à la réponse donnée par le fabuliste :
« Il les va confiner / Aux lieux les plus cachés ».
Ensuite, La Fontaine nous fait part d'un récit en deux temps : Narcisse est en premier lieu plongé dans
l'illusion ; mais peu à peu, la réalité s'impose à lui.
Le 1er passage de ce récit est caractérisé par des verbes
conjugués à l'imparfait : « aimait, passait, accusait, etc ... ».
Il traduit une action habituelle inscrite dans la
durée.
Pendant des années, Narcisse a vécu dans l'illusion malgré la forte présence des miroirs.
Le mot en lui
seul est utilisé à 8 reprises et évoqué par la périphrase précieuse du vers 7 « les conseillers muets dont se
servent nos dames ».
Il est surtout présent dans le 2nd quatrain ce qui crée un effet d'insistance accentué par
l'anaphore des vers 8-9-10 du mot « miroir » qui se répète comme un leitmotiv ainsi que le parallélisme entre les
vers 9 et 10.
La césure présente au vers 8 qui sépare l'alexandrin en 2 hémistiches ainsi que le fait que les vers
8-9 et 10 soient exclusivement composés de phrases non-verbales consistent également à insister, à appuyer
cette abondance de miroirs.
Cet excès est rappelé par la formule de quantité au vers 6 « partout » ainsi que
l'hyperbole « tant de miroirs » présente au vers 25.
La césure du v.5 consiste à appuyer sur la 2nde partie du
vers amplifiée par la diérèse finale sur le mot « offici-ieux » ainsi que l'enjambement des vers 5-6.
Ces vers
nous montrent que la vérité est présente aux yeux de Narcisse, seulement il refuse de l'admettre.
Il préfère donc s'en cacher avant d'être forcé à se regarder tel qu'il est réellement.
C'est cette idée qui est
développée tout au long de la 2nde partie de cette fable et qui constitue l'élément déclencheur.
Dès le vers 11,
on remarque que l'imparfait à fait place au présent de narration.
La transition est montrée par la conjonction de
coordination « mais » au vers 14.
Narcisse est désormais forcé de se regarder dans l'eau du canal ce qui
engendre sa colère.
Cette colère est montrée dès le vers 16 grâce l'énumération en gradation « Il s'y voit, il se.
»
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