«L'homme est un loup pour l'homme.» Commettre le bien est toujours pour lui une contrainte alors que le mal l'attire. Le bien, rarement, sort vainqueur de son combat contre le mal.

« L'homme n'est pas naturellement mauvais Nul ne commet le mal volontairement.

Si l'homme était naturellement mauvais, il n'auraitjamais pu concevoir l'idée du bien.

C'est la société qui pervertit les âmes et les contraint à la violence.

Qui connaît est attiré par le bien L e mal, pour Platon, n'est dû qu'à l'igno ­ rance de ce qu'est le bien .

Le bien est une essence une et éternelle.

I.:esprit qui s' en approche «Le propre de l'homme est d'aimer même ceux qui l'of­ fensent.• Marc-Aurèle, Pensées pour moi-même est alors attiré par ce divin soleil tout comme un corps céleste l'est dès l'instant où il entre dans le champ de gravitation d ' une planète .

Il n'y a pas, pour Platon, d'âmes naturellement mauvaises, il n'y a que des âmes mal édu­ quées.

Que l'homme ait la notion du bien prouve que sa nature est bonne 1 'existence du divin L peut expliquer pour­ quoi tous les hommes ont conscience du bien et du mal.

Le divin , qui incarne la perfection , est ce qui représente le bien absolu.

Mais sil' on opte pour un athéisme radi­ cal , comment expliquer que l'homme , par lui­ même, ait pu distinguer le bien du mal? C'est tout simplement parce que même s' il commet le mal , il a conscience de contredire sa propre natw"e, laquelle est fon­ damentalement bonne.

L'homme épanoui n'a que faire du mal W illielm Reich, dans La Psychologie de masse du fascisme , sou ­ tient la thèse suivante : le no yau naturel de l'homme est, par nature , entièrement bon.

Ce sont les constantes pressions sociales qui empêchent l'individu de réaliser ses désirs , d'avoir une vie sexuelle et affective épa­ nouie.

La répression sociale des pulsions est ce qui rend l'homme mauvais.

Mauvaise éducation et répression des pulsions sont les deux causes principales du mal.

L'homme naît bon .

Il ne devient méchant que par ignorance et parce que la société l'oppresse de toute part.. »