L’homme est un anima! politique. Aristote
Publié le 19/03/2020
Extrait du document
« Mais l’homme qui est dans l’incapacité d’être membre d’une communauté, ou qui n’en éprouve nullement le besoin, parce qu’il se suffit à lui-même, ne fait en rien partie de la cité et par conséquent est ou une brute, ou un dieu.»
« Car c’est le caractère propre de l’homme par rapport aux autres animaux d’être le seul à avoir le sentiment du bien et du mal, du juste et de l’injuste, et des autres notions morales, et c’est la communauté de ces sentiments qui engendre famille et cité. »
«
Politique/ 183
famille, le village, l'Etat; et enfin la cité proprement
dite.
La cité est la communauté politique au suprême degré
et comme elle est spécifiquement humaine,
«L'homme
est animal politique au suprême degré.
» En effet la
communauté originaire est la famille: c'est l'associa
tion minimale qui permet la simple survie,
la reproduc
tion
«biologique» de l'individu et de l'espèce.
Composée
du père, de la mère, des enfants et des escla
ves, elle répond
à des impératifs vitaux minimaux, à
une sphère «économique» comme disent les Grecs.
«
D'autre part, la première communauté formée en vue
de
la satisfaction de besoins qui ne sont pas purement
quotidiens est
le village.
»
Il faut comprendre que famille et village
sont régis par
le besoin, par la nécessité naturelle de la vie, et ne sont
pas propres
à l'humanité.
Le cas de la
«polis» est différent.
« Ainsi, formée au
début
pour satisfaire les besoins vitaux, elle existe pour
permettre de bien vivre.
» Dans la « polis » se réalise
tout autre chose que la simple sa_tisfaction des besoins :
sa fonction initiale (satisfaire les besoins vitaux) décou
vre autre chose de beaucoup plus important :
non plus
le vivre mais le bien vivre.
Non plus la simple vie biolo
gique mais l'accès
à la vie proprement humaine, qui
dépasse
fa sphère économique pour atteindre la sphère
morale.
« Car c'est le caractère propre de l'homme par rapport
aux autres animaux d'être le seul
à avoir le sentiment
du bien et du mal, du juste et de l'injuste, et des autres
notions morales, et c'est
la communauté de ces senti
ments qui engendre famille et cité.
»
Seule la cité, la« polis », transcende les simples nécessi
tés vitales et animales et permet
à l'homme d'accéder.
»
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