l'homme est-il un animal social ?
Publié le 05/03/2022
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Certaines espèces animales vivent et évoluent également en société. Seulement, les sociétés des animaux comme les fourmis et les abeilles se distinguent clairement des communautés auxquelles peuvent appartenir les hommes. En effet, même s’ils vivent ensemble, les animaux évoluent en suivant leurs instincts naturels, à la différence des hommes qui se basent davantage sur les autres membres de leur communauté. Cela leur est permis grâce à la maîtrise de la parole dont ne le bénéficient pas les animaux, par laquelle ils peuvent communiquer les uns et les autres. En effet, si les animaux parviennent à s’exprimer par des cris, les hommes dialoguent entre eux par la parole. Cette parole est l’une des principales distinctions entre l’homme et l’animal puisqu’elle permet aux hommes d’exprimer la raison de leurs maux et de leurs joies, tandis que les animaux ne peuvent que simplement exprimer leur douleur, et non la raison de cette douleur. De plus, les hommes ont la capacité de débattre sur l’organisation de la cité, dans le but de mener une vie bonne et d’atteindre le but ultime : le bonheur. Pour cela, ils mettent leurs talents au service de la cité, afin que chacun profite de ce que l’autre peut créer. Mais si le langage est naturel à l’homme, les langues peuvent différer en fonction des peuples. La maîtrise du langage est donc instinctive naturellement, tandis que les différentes langues sont des conventions culturelles. Enfin, l’enfant apprend l’usage de sa langue par imitation des membres de la communauté à laquelle il appartient qui lui parlent et lui font répéter certains mots, ce pourquoi nous pouvons en déduire que la vie en société et le langage sont indispensables et que par conséquent, si le langage est naturel à l’homme, la vie en société l’est également. Selon cet argument, l’homme est donc naturellement voué à vivre en société, au même titre que les animaux. Cependant, leur capacité à communiquer fait que les sociétés dans lesquelles vivent les hommes sont, au contraire des troupeaux des animaux, réfléchies et élaborée en vue d’atteindre le bonheur. Conserver une bonne entente entre les membres de ces communautés est donc primordial afin d’y faire régner une bonne entente et une cohésion entre les hommes. L’homme n’est pas fait pour vivre seul puisqu’il ferait face à de l’ennui contrairement aux animaux qui sont autarciques, ce pourquoi il est un être social par nature. La communauté politique idéale est caractérisée par sa pluralité. En effet, cette dernière devrait unir tout le monde sans aucune exception, afin de faire coexister les hommes entre eux et de les unir afin d’atteindre le but ultime commun à chacun : bonheur. Pour maintenir cette union, il est nécessaire de se respecter les uns les autres, afin de garder une constance maîtrise de la communauté et de ne pas tomber dans l’hubris. Pour cela, les hommes établissent des lois, des règles de politesse, des mœurs qui font que les hommes peuvent vivre ensemble malgré leurs différences : ces éléments permettent de mieux organiser le vivre-ensemble
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Dissertation philosophie
L’homme est-il un animal social ?
A la différence des animaux, l’homme naît dans une communauté :
la famille.
En effet, il est prédisposé à évoluer à l’aide des membres de
cette famille, ce qui lui permettra par la suite de s’en émanciper afin
d’occuper une place importante dans la communauté la plus éminente : la
communauté politique.
Cette dernière est extrêmement importante
puisqu’elle comporte toutes les autres communautés et permet aux
hommes de se distinguer des animaux.
De plus, l’homme s’en différencie
par son caractère universel ainsi que sa capacité à parler.
La conversation
sur la place publique de la cité, l’agora, produit le lien social entre les
hommes et leur permet de créer la société par la politique.
Au sein de
cette communauté politique, les hommes peuvent mettre leurs talents au
service de chacun afin d’en faire profiter la cité.
Ces éléments nous
permettent de penser que l’homme est naturellement voué à vivre en
société, cependant, toute l’étape d’éducation d’un jeune homme par sa
famille afin de le plier aux règles, aux lois et aux mœurs de la société
dans laquelle il grandira, s’oppose à la nature.
De plus, afin de faire
entendre sa voix en société, il faut que l’homme s’affirme et qu’il
apprenne la maîtrise de certains arts comme l’art de la rhétorique, qui
s’opposent au caractère naturel des animaux.
De ce fait, il est alors
légitime de se demander si l’homme est un animal social, c’est-à-dire un.
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