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L'homme est-il un animal dénaturé ?

Publié le 27/04/2013

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HAMOUMI TS1 NASSIM DISSERTATION PHILOSOPHIE L'homme peut-il être un être dénaturé ? L'homme est un être de culture, il a donc « quitté « la nature sans pouvoir y revenir, car il a non seulement aménagé la nature pour satisfaire ses besoins, mais il a aussi appris à canaliser la partie sauvage en lui grâce à l'éducation. Car en effet, toute la civilisation humaine s'est construite en allant contre les instincts primitifs de l'homme, tout cela à cause de la culture, qui sépare les hommes des animaux, ainsi les besoins communs à toutes les espèces vivantes, comme le besoin de se nourrir, de dormir ou bien de se reproduire, sont maintenus mais la culture fait que chez l'homme, la manière d'exécuter ces besoins est codifié, ainsi l'homme se nourrit « à table «, ne se reproduit pas dans la nature, et ne mange pas les aliments crus, comme pourrait le faire un animal. On peut donc dire que l'homme, à cause de la culture, a oublié le côté sauvage et naturel qui est présent chez les animaux, à savoir l'animalité, tout cela pour posséder l'appartenance à l'humanité, cependant on ne peut affirmer qu'il s'agit d'une privation, d'une perte, o...

« Peut-on réellement parler de nature, car lorsque l’on regarde un paysage, même dans les campagnes les plus reculés, rares sont les choses qui nous semblent naturelles, en effet les champs sont le fruit du dur labeur de l’homme pour aménager l’espace, les animaux ne sont pas en liberté, les rivières ne sont pas libres : où que se pose le regard d’un individu, rares sont les fois ou les milieux observés ne sont pas le fruit de l’activité humaine.

Car l’homme a une faculté qui lui est propre, il s’agit de son activité fabricatrice, ainsi il remplit la nature d’objets qui sont le fruit de sa fabrication et de son génie, il s’agit du seul être vivant à posséder cette capacité, vous ne verrez jamais un animal sauvage dans la jungle se servir d’objets pour chasser, il s’agit d’une faculté qui n’est pas présente, même chez les êtres vivants les plus évolués.

Ainsi, vu comme cela, de très nombreuses choses sont apparues avec la civilisation humaine, qui sont le fruit de son esprit matérialiste, visant à matérialiser les objets dont il a besoin, comme les outils, c’est la différence avec les animaux sauvages, en effet l’animal va devoir s’adapter à la nature, alors que l’homme adaptera la nature à lui. Ainsi, en oubliant l’extérieur, et que l’on se concentre sur l’intérieur, et le subconscient de l’homme, on ne trouve pas non plus de nature, tout simplement à cause de l’éducation, qui est synonyme de dénaturation, car grâce à l’éducation, l’homme apprend à maîtriser ses instincts primaires, et ainsi à maîtriser la nature qui sommeille en lui, ainsi alors que l’animal est contraint de suivre ses instincts, l’homme a appris grâce à l’éducation, à s’en défaire, tout cela instaurant une certaine discipline.

L’homme est donc capable de se contrôler, et c’est un signe de l’appartenance de l’individu à l’humanité, il est donc capable de choisir lui-même et n’est plus soumis à ses instincts, ainsi il est aussi capable de commettre des erreurs, contrairement aux animaux, qui soumis à leurs instincts, ne peuvent choisir, mais ne peuvent se tromper non plus. Donc, l’humanité paraît s’être bâtie sur le contrôle de la nature hors de l’homme, grâce au contrôle et aux aménagements fait sur l’espace qui l’entoure, mais aussi sur le contrôle de la nature qui sommeille dans l’homme, grâce au contrôle et à la maîtrise de ses instincts.

Donc, peut-on réellement parler de l’homme comme d’un être dénaturé, car il n’a pas effacé la nature de lui-même, mais il l’a simplement dompté en étant plus esclave des ses pulsions primaires, on peut donc supposer que l’homme a progressé, mais si il y a progrès, ce progrès peut être soit négatif, soit positif, puisque l’homme, libre de ses choix, est susceptible de commettre des erreurs.

L’homme est ainsi le seul être vivant à éprouver du plaisir en étant cruel, il peut être sadique.

Car, prenons l’exemple du chat s’amusant avec la souris, le chat n’est pas cruel, il suit tout simplement son instinct.

Ainsi, quand on parle de dénaturation de l’homme, nous devrions plutôt parler de perversion de l’homme.

Donc, on peut dire que l’homme est devenu. »

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