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L’homme est-il perfectible

Publié le 05/02/2022

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« L’homme est-t’il perfectible ? Cette question interroge tout d’abord sur le sens de la perfectibilité.

On peut considérer que l’homme est un être de progrès au sens où il avance toujours vers un état plus parfait de son être. Constamment, il évolue et cherche à devenir la meilleure version de lui-même en améliorant ses techniques ou en développant son intelligence.

C’est d’ailleurs ce qui le différencie de l’animal, selon Rousseau, car l’homme est perfectible, capable d’acquérir autre chose que ce que la nature lui a donné, alors que l’animal est dés le départ ce qu’il sera toute sa vie.

Ainsi, il parait légitime. Ainsi, il parait légitime de penser que l’homme est perfectible puisque la culture et le travail qui lui sont associés lui permettent de s’améliorer constamment, mais également car il en a la volonté.

La recherche d’un soi encore meilleur que lui-même est l’essence même de l’être humain et il consacre toute sa vie à atteindre ce but.

En effet, un étudiant va à l’université dans le but d’améliorer ses connaissances puis d’obtenir un emploi.

Puis tout au long de sa vie, il cherchera à développer des capacités de façon à décrocher un poste plus haut gradé… Cependant, on peut se demander si la constante volonté de progrès de la part de l’homme ne peut pas avoir, paradoxalement, l’effet inverse, et causer la décheance de l’homme.

En voulant toujours toucher de plus près l’idéal de la perfection (de la manière qu’il l’entend), l’homme est parfois conduit, consciemment ou non, à déroger à ses valeurs et principes fondamentales, telles que la liberté ou la moralité, et à s’éloigner de trop de son état de nature. Ainsi, la question posée nous pose devant un paradoxe : l’être humain a effectivement pour but de se parfaire et de s’améliorer constamment mais cette recherche de progrès n’a pas t’elle parfois provoqué l’effet inverse, l’éloignant de ses valeurs originelles et provoquant au contraire sa dégradation. Il semble tout d’abord tout naturel de considérer que l’homme est perfectible.

Tout au long de sa vie, à l’échelle de l’individu, mais aussi tout au long de son existence sur terre, ou du moins ce qu’on en connaît, a l’échelle de l’humanité, l’être humain se développe et s’améliore et développe ses capacités en devenant toujours plus autonome, toujours plus efficace, toujours plus instruit.

A l’échelle de l’humanité, en partant de l’espèce humaine sous sa forme la plus originelle, proche de la nature, il est difficilement contestable de dire que l’être humain n’a cessé de s’améliorer.

Dans le mythe de Prométhée, Epiméthée reçoit pour ordre de munir les êtres vivants d’armes pour se défendre et survivre.

Mais celui-ci oublie les hommes qui se retrouvent nus et sans défenses ce qui en fait des êtres inachevés : ces derniers se voient alors attribuer la culture.

Ainsi, la culture, la connaissance ou l’intelligence deviennent les moyens de survie de l’être humain.

Non pas par volonté mais surtout par nécessité, l’homme fait de son objectif principal l’amélioration de ses techniques et la stimulation de son intelligence.

On observe alors une différence fondamentale entre les animaux et les humains : l’homme est perfectible, capable d’acquérir autre chose que ce que la nature lui a donné, alors que l’animal est dés le départ ce qu’il sera toute sa vie. A l’échelle de l’individu, on observe aussi une volonté d‘évolution tout aussi nécessaire à notre survie : un homme qui garderait ses facultés intellectuelles et son enveloppe physique de naissance ne survivrait pas bien longtemps sans aide extérieure.

C’est ainsi que tout au long de sa vie, l’être humain va mener des actions simplement dans le but en premier lieu de subsister, puis dans un second temps dans le but de s’épanouir et de devenir la meilleure version de lui-même. Cette perfectibilité de l’être humain est incontestable dans le sens où biologiquement parlant, et tout le monde peut alors l’observer, l’homme naît fragile et sans défense, et au fur et à mesure, développe des capacités physique nécessaires à sa survie.

Il développe alors les muscles et organes nécessaires pour se tenir debout, puis marcher, courir, porter des choses lourdes et se reproduire afin de garantir la survie de son espèce.

Il en est bien sûr de même pour ses capacités intellectuelles qu’il va sans cesse chercher a améliorer pour atteindre le but qu’il s’est fixé.

Ce but peut par exemple être celui de devenir médecin ; dans ce cas, après avoir appris à compter, a lire, puis la composition d’une cellule simple, l’individu ira en université de médecine, deviendra stagiaire et finira par obtenir son diplôme de médecin.

Une fois ce premier but atteint, il voudra assurément améliorer son efficacité, découvrir de nouvelles techniques et fabriquer des outils plus performants.

Ainsi, que ce soit dans le domaine professionnel mais tout autant dans un sport, un loisir ou n’importe quel domaine qui pourrait l’intéresser ou être nécessaire à sa survie, l’être humain recherche tout au long de sa vie à apprendre, réfléchir ou développer de nouvelles choses afin de s’améliorer.

Il en est d’autant plus intéressant que les acquisitions intellectuelles que l’ont fait durant notre vie ne se perdent pas avec le temps ( on oublie pas comment lire meme 50 ans. »

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