L’homme est il mauvais en lui même

« L’Homme est-il mauvais en lui-même ? Pour répondre à la question il est nécessaire de comprendre ce que signifie « en lui-même ». Tout d’abord, lorsqu’on évoque en lui-même, nous parlons de l’être humain. En effet, l’homme peut aussi être considéré en tant qu’être faisant partie de la nature.

Ici il est question d’évoquer sa propre nature, sa nature humaine. Cette nature humaine est caractérisée par ce qui est commun à tous les individus mais aussi par « l’Ensemble des traits qui caractérisent le genre humain.

».

Mais de quoi est consisté cette nature humaine? L’homme provient de l’espèce animale, comme mammifère primate.

Il est capable de se déplacer, de percevoir et de se reproduire comme les autres animaux.

Aristote analyse aussi l’humain en tant qu’animal qui perçoit comme les autres animaux par des sens.

Il se déplace comme eux.

Il se reproduit comme eux.

Cette animalité ne peut être alors niée.

Mais il explique aussi que l’homme a le logos (le langage ou la raison).

Les animaux ne font pas et ne sont pas objet de jugement ni de distinction de ce qui est bon ni mauvais. Dans le monde animal il n’y a pas de place pour le jugement moral.

Le bon et le mal font partie de la nature humaine.

Le jugement moral appartient au propre de l’homme. L’homme est donc un animal mais est-il un animal comme un autre? Pour répondre à la question, nous devons regarder l’homme en tant qu’animal pensant. En effet, l'homme parmi le monde vivant va se détacher particulièrement des autres espèces.

L’homme est un être pensant avec différentes performances intellectuelles.

Il est capable de conceptualiser des choses complexes comme le dit Martin Heidegger “ L’homme est présenté d’emblée comme un certain maître qui, à la différence des autres animaux, serait doué d’une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner”.

L'homme a donc une capacité de jugement moral et de penser lui même.

D’après le philosophe Pascal “L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature; mais c’est un roseau pensant ». Selon Kant, l'homme est un être moral par essence en tant qu'il est doué de conscience, de raison et d'une volonté autonome qui lui permet d’exercer une liberté.

On parle alors de la raison pratique plus précisément d'une action morale déterminée par son motif et non ses conséquences ou ses résultats.. »