L'homme est il fait pour vivre en société ?
Publié le 23/04/2013
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L'homme est il fait pour vivre en société ? Nous sommes faits pour vivre en société. En effet, selon Adam Smith, nous vivons en société dans un but matériel. Pour Adam Smith (auteur du XVIIIe siècle), c'est la bienveillance qui joue un rôle déterminant dans notre existence, tant publique que privée, et la vertu procède non pas d'un soucis d'ordre rationnel mais d'une réaction non réfléchie au spectacle des misères ou des succès d'autrui. Pour lui, la société ne repose pas sur la bienveillance que les gens éprouveraient les uns pour les autres. Au contraire, chacun utilise ses talents naturels au service de son égoïsme. Nous savons que pour avancer dans la vie, nous avons besoin d'effectuer des échanges avec les autres. L'être humain réagit de façon médiate, il réagit entre l'action et la réaction. C'est un avantage, mais cela nous oblige a reposer sur les autres. Notre pensée, contrairement aux animaux, fait que nous avons les capacités de nous pencher dans l'avenir de façon médiate. Ainsi, nous nous souvenons du passé, parlons du présent, et se projetons dans le futur. De surcroît, nous possédons une mémoire permettant d'anticiper, ce qui permet de diviser les taches et de coopérer du point de vu technique. Aucun être humain ne peut vivre en autarcie car nous avons tous des besoins affectifs. Par conséquent, nous sommes entièrement interdépendants. Nous ne pouvons pas compter sur la bienvaillance des autres ; la société ne repose pas sur l'amitié ni l'amour, ce n'est pas la base de la sociabilité. Elle repose sur les besoin, c'est a dire que même si nous ne nous aimons pas, nous pouvons tout de même vivre ensemble. Ainsi, l'auteur étudie le cercle vertueux du libéralisme. Chacun tire du profit de l'autre pour obtenir son propre profit qui sera redistribué au niveau de la société grace a la main invisible, c'est a dire a la redistribution des richesses ; tous pouvant profiter du travail d'autrui, bénéfice naturel a la division du travail. La mobilité sociable est donc rendue possible par l'argent ainsi que la culture et le savoir. Ainsi, Smith montre comment fonctionne le cercle vertueux du libéralisme : chacun, en cherchant son profit personnel, finit par créer une richesse qui va dans le sens de l'intérêt général. Karl Marx (auteur du XIXe siècle) quant à lui, met en oeuvre la valeur de ce que les hommes produisent. En effet, l'homme utilise ses facultés intellectuelles et manu...
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donc la technique (qui est une action sociale), puisqu'en effet, la technique est un ensemble de
savoir faire (moyen en vue d'une fin) qui ont pour but de fabriquer des biens afin de survivre et
ensuite afin de vivre dans le confort.
Ainsi, la nature est composée de l'ensemble des trois règnes.
Il
y a tout d'abord le règne minéral, le règne végétal et animal.
Mais les anthropologues ajoutent un
quatrième règne ; le règne humain.
La nature est également l'essence d'une choses, c'est a dire ce
qui la caractérise le mieux.
C'est donc dans l'essence de l'homme que l'on peut être sociable.
En revanche, selon Aristote, nous vivons dans un but immatériel.
Notre société de vivre
ensemble repose sur la nécessité mais ne repose pas sur les relation comme l'amour ou l'amitié.
C'est une notion que l'on appel l'insociable sociabilité de Kant.
Il pense que l'on peut vivre dans ue
société des nations.
La société regroupe une communauté ou un ensemble de communautés autour
de normes et valeurs identiques.
Les valeurs sont les idées qui permettent a un individu de s'intégrer
dans un groupe ou une société lorsqu'il y adhère.
Les normes elles, sont les interdictions, les
obligations ou les limitations imposées aux individus.
Ainsi, dans Les Politiques , Aristote veut
montrer que la vie en cité (aboutissement final pour les individus) est naturelle a l'homme.
Ce n'est
qu'au niveau de cette communauté la ques les hommes atteignent l'autosuffisance du point de vue
économique et culturel, la famille étant seulement le premier degré de la cité .
L'homme est donc un
animal politique qui ne peut développer la conscience et le langage qu'au contact des autres.
Ainsi,
ceux qui voient leur intérets a sortir de la cité sont pour Aristote des êtres dégradés.
L'auteur montre
alors que l'individu a, en puissance des capacités qu'il ne peut exploiter seul.
De plus, l'homme est
un être de langage et c'est pour cela qu'il sait reconnaître le bien du mal et le juste de l'injuste.
Ainsi,
nous avons un moralité.
Les animaux eux, en revanche sont amoraux.
L'amoralité est le fait de ne
pas avoir de notion, de conscience.
L'immoralité est le fait de savoir ou est le bien du mal.
Seuls les
hommes de ce fait sont capables de cruauté.
Lidée d'Aristote est donc que la société est un fait de
nature.
Ce qui le conduit a voir dans certaines structures sociales ou institutions, une organisation
naturelle des relations humaines : le pouvoir de l'époux sur l'épouse, ou des parents sur les enfants,
par exemple.
En effet, le but de la cité est le bonheur.
Selon Aristote, un être humain peut être
heureux dans le domaine politique.
La femme, elle, reste a la maison (OIKIA en grec).
Tandis que
pour nous les hommes, le bonheur est la famille.
La nature est donc fin, elle a un but, le finalisme :
elle serait une sorte d’entité qui croit la vie.
Cette entité (chose vivante qui a des pouvoirs) impose
des projets (fin, but) aux êtres vivants.
Il faut donc distinguer la culture de la nature:meme si les
comportements humains qui nous paraissent les plus naturels, c'est a dire les plus spontanés et les
plus universels sont relatifs a des cultures déterminées et particulières.
Ainsi, Kant qualifie cette ambivalence d'insociable sociabilité et s'en rejouit : l'obligation de
concilier ces dispositions contraires constitue, selon lui, le principal moteur du développement de
l'humanité.
En effet, l'éxistence sociale a un caractère ambivalent.
D'une part l'homme développe
dans la société tout une série de vices qu'il n'a pas naturellement (éfoisme, tromperie, désir de
domination).
D'autre part, se développent en société des comportements dans lesquels nous
reconnaissons volontiers la valeur des relations sociales (coopération, solidarité, souci de l'autre,
relations affectives durables...).
C'est pourquoi la perfectibilité de l'homme n'implique pas
nécessairement qu'il tende vers une perfection plus grande.
La faculté de se développer n'équivaut
pas nécessairement a se parfaire.
L'homme sait reconnaître le bien du mal, et le juste de l'injuste.
Mais il est le seul capable de
cruauté.
De ce fait, l'homme n'est pas fait pour vivre en société.
Un des problèmes que pose l'analyse philosophique de la société est de comprendre le statut
du fait social.
Deux conceptions s'opposent.
La première, la conception individualiste, fait de la
société le résultat d'une association d'individus et donc des individus dont une société est construite.
A l'inverse, la sociologie contemporaine présente une conception holiste de la société : les faits
sociaux préexistent aux individus et s'imposent a eux ; chacun vient au monde dans une société qui
lui impose ses normes et détermine sa place, comme nous avons pu le voir précédemment avec
l'analyse de Marx.
La conception individualiste est dominante au XVIIIe siècle avec les théories du.
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